Jusqu’ici, Aquamoon était un spa urbain de luxe, ouvert il y a deux ans par Marc Tronson (photo) au cœur de Paris, ainsi qu’une ligne de cosmétiques concoctée sous la houlette de Véronique Preschez. En 2014, la marque élargit son territoire d’expression et signe une méthode anti-âge 100% made in France. A la frontière de l’esthétique médicale.

Softmesology, c’est son nom, est née d’une collaboration avec des chercheurs et des laboratoires français. Indolore et non invasive, elle repose sur l’action «d’hypersérums» issus de la biotechnologie, et sur la mise au point d’un appareil, le SoftmesoLab, qui permet d’apporter une réponse à la fois ciblée et globale aux problématiques des peaux matures.

Les soins développés par la marque combinent l’infusion de ces sérums hi tech par micro-courants, à l’aide d’un pistolet à microphorèse «sans aiguille», la cryothérapie et l’action des LED. Un process innovant, selon Aquamoon, réalisé à l’aide d’une seule et unique machine. Pour l’instant, deux sérums ont été élaborés. Le premier est aux cellules souches de pommes (régénérant) et à l’acide hyaluronique (hydratant, repulpant), l’autre est une déclinaison de la même formule, enrichie à l’ATP (pour stimuler et rénergiser les cellules). Mais la ligne va s’enrichir et prochainement, il sera possible d’agir sur les taches (dès cet été), les traces d’acné, les vergetures…

La méthode Softmesology est proposée depuis peu au spa Aquamoon, place Vendôme, où les soins sont vendus à l’unité et en cures, permettant ainsi de fidéliser la clientèle. Au-delà, Marc Tronson a confié sa commercialisation à la société Adhrena pour l’implanter dans quelque 200 spas, instituts et thalassos en France. «Cet été, nous nous attaquerons à l’export en nous appuyant sur des distributeurs», précise-t-il. Le prix d’un appareil avoisine 18 900 € (HT), formation de deux jours comprise à Paris. A la clé, un kit de communication, de la PLV et un produit à la revente : l’hypersérum STEMOX CS aux cellules souches (180 € TTC).

Anne Autret