Lancée en octobre 2011 dans les instituts et les spas par le groupe Natur.cos (Couleur Caramel, Miss W), L’Atelier des Délices poursuit la construction de son offre, pas à pas. Ce printemps, deux nouvelles lignes viennent enrichir cette griffe bio (Ecocert, Cosmebio) au positionnement à la fois ludique et gourmand, «qui ne sacrifie jamais à la qualité et à l’efficacité : le bio, c’est en plus», insiste Rémy Richard, directeur général adjoint du groupe. Parmi ces nouveautés figure le lancement ce mois-ci de sa première «recette» pour homme, pour reprendre la terminologie culinaire de la marque. Vendue de 15 € à 26 € (prix publics) environ, cette gamme visage complète se compose de huit produits au parfum thé aux agrumes.

Au menu figurent un gel nettoyant moussant à l’hydrolat de tilleul bio (visuel ci-dessus), un gommage désincrustant (au jus d’aloe vera bio, à la poudre de riz et à l’eau des glaciers suisses), un masque purifiant (argile verte, beurre de cacao bio, eau de kiwi bio), un hydratant anti-âge (acide hyaluronique, salicorne, extrait de pachyme et de roseau, photo ci-contre), un soin matifiant jour (jus d’aloe vera bio, silice, huile de cameline bio), un hydratant bonne mine (huile d’abricot et d’avocat bio), un gel après-rasage (eau des glaciers suisses, hydrolat de bleuet bio, eau de citron bio) et un contour des yeux enrichi à l’acide hyaluronique.

Les soins sont proposés dans des petits formats de 30 ml, faciles à transporter et qui permettent de contenir les prix. « Notre hydratant bonne mine est une crème teintée, mais elle est de couleur blanche pour éviter de jouer un rôle dissuasif auprès des hommes », précise-t-il. Quant aux emballages et aux codes de la gamme (couleurs, typo carrée, nom des produits…), ils sont ancrés dans le territoire masculin et marquent clairement leur différence au sein de la marque.

Dans les prochaines semaines, L’Atelier des Délices mettra également sur le marché sa première mini gamme éphémère baptisée Copacabana. Proposée en édition limitée dans des packagings au look différent, cette ligne aux accents estivaux se compose de sept produits, dont cinq seront disponibles à la revente. «L’ensemble de nos lignes sont destinées à un usage professionnel et environ 80% des produits sont vendus au grand public», explique Rémy Richard.

Aujourd’hui, L’Atelier des Délices développe et commercialise sept «recettes» visage, assorties de sept protocoles cabine, qui s’adressent toutes à des problématiques différentes : Clarté (toilette & démaquillage), Hydra, Sensi, Purmat, Jeunesse, Jeunesse + (visuel ci-contre) et Homme. Chaque ligne se distingue par un ingrédient majeur (l’extrait de pépin bio pour Hydra, la figue de barbarie bio et l’acide hyaluronique pour Jeunesse +…) et par une signature olfactive particulière. Côté corps, l’offre comprend Hydra Corps, Energie Corps, Fermeté Corps et Nutri Corps, la petite dernière sortie en novembre 2013, qui intègre un baume et une huile à base d’huiles d’olive, de jojoba, d’argan, d’abricot et de sésame bio. «Nous faisons fabriquer nos produits mais nous avons notre propre R&D, et nous imposons nos matières premières et nos fournisseurs de matières premières», précise le dirigeant. Plusieurs soins du corps relaxants, énergisants et fermeté ont été mis au point pour la cabine.

Après trois ans d’existence, L’Atelier des Délices est présente dans 560 points de vente en France. Des instituts principalement, mais aussi quelques spas et le flagship parisien de Nature.cos qui a ouvert en 2008 et qui sert également de vitrine à sa marque de maquillage bio Couleur Caramel. L’export a démarré en 2012 et la marque est déjà implantée en Italie, Finlande, Estonie, Belgique, Croatie, Slovénie, Hongrie, au Mexique… via des distributeurs exclusifs. Sous trois ans, ses dirigeants espèrent l’avoir introduite dans 25 à 30 pays. L’année dernière, L’Atelier des Délices a généré un chiffre d’affaires de 1,8 million d’euros HT. Quant au groupe Natur.cos, co-fondé en 2003 par son gérant Cédric Ferréol, il a fini l’année sur un chiffre global de 8,5 millions d’euros et vise 9 millions d’euros au terme de cet exercice.

Anne Autret