La marque de cosmétique éco-luxe Cha Ling (groupe LVMH) a décidé d’apporter son soutien au personnel soignant en lutte contre le Covid-19, avec la livraison de 3000 produits visage et mains à trois groupes hospitaliers. Tous les trois sont situés dans la région parisienne : il s’agit de l’HUPSSD (APHP 93), qui regroupe l’hôpital Avicenne à Bobigny, l’hôpital Jean-Verdier à Bondy et l’hôpital René-Muret à Sevran, du Centre hospitalier Rives de Seine (Neuilly, Courbevoie, Puteaux) et de l’Hôpital Foch à Suresnes.

Cha Ling ? Cette griffe à base d’extrait de feuilles de thé Pu’er aux propriétés anti-âge et anti-oxydantes associe R&D et fabrication françaises aux techniques de soin inspirées de la médecine traditionnelle chinoise. L’éco-développement et la protection des forêts de thé Pu’Er en Chine, dans la province du Yunnan, font partie intégrante de son ADN. Lancée en 2016, elle a été créée avec le biologiste allemand Josef Margraf par Laurent Boillot, aujourd’hui président d’Hennessy au sein du groupe LVMH après avoir passé de longues années à la tête de Guerlain.

La gamme (soins du visage, soins du corps, accessoires, parfums, parfums d’ambiance) est relativement large et les prix sont haut de gamme sans atteindre des sommets : le soin le plus cher (la crème soin complet anti-âge éclat) est vendu autour de 285 € le pot de 50 ml. Pour l’instant, sa diffusion est encore très limitée. En France, elle est implantée au Bon Marché et au spa du Peninsula à Paris. Cha Ling est également présente dans 10 boutiques et spas à Hong-Kong et en Chine.

Anne Autret