On en compte trois seulement au monde : au Es Saadi Palace Spa à Marrakech, au centre commercial Gum de Saint-Pétersbourg et au Plaza Athénée Paris, avenue Montaigne. Aménagé au sein du palace il y a huit ans, le Dior Institut dirigé par Mélina Pourcel a rouvert ses portes début mars après plusieurs semaines de travaux.

Panneaux de boiseries cérusées or, plafond en miroir pavé d’éclats de cristaux dans la cabine VIP, sols en marbre clair : de l’accueil (visuel) jusqu’aux «salons de soin», l’ensemble du spa a été redécoré en interne dans un esprit «appartement» aux tonalités champagne. Objectif ? Insuffler un esprit plus mixte à cet écrin de luxe, tout en restant fidèle aux codes et à l’histoire de la marque du groupe LVMH : cannage Dior sur les miroirs muraux et au sol, chaises médaillon, croquis et photos de défilés aux murs, omniprésence de la rose de Granville, symbole de la griffe…

L’ambiance évolue mais les grandes lignes demeurent. Une fois passée l’entrée, le bassin d’agrément attire toujours le regard avec sa goutte en verre soufflé, suspendue au ras de l’eau. Suivent cinq vastes salles de soin (Miss Dior, New Look, Prestige, Montaigne, Granville) dont une double, la cabine dédiée à la beauté des mains (Rouge Dior) et la salle de repos. Comme précédemment, la clientèle a accès à une petite salle de fitness, à un hammam et à deux saunas (pour hommes et femmes).

L’inauguration du Dior Institut au sein du Plaza Athénée remonte à 2008. A l’époque, la griffe avait beaucoup communiqué sur les liens historiques qui unissent ces deux emblèmes du luxe parisien : l’avenue Montaigne, la création de la Maison de couture en 1946 à proximité du palace pour partager la même clientèle internationale, les shootings et les invitations au Plaza… Mariage d’amour et de raison, la cohabitation suit donc son cours.

Anne Autret (photos : Jérôme Galland pour Christian Dior Parfums)