La Commune de Royat (Auvergne-Rhône-Alpes) vient de lancer un concours de maîtrise d’œuvre européen restreint, afin de lancer son projet d’extension et de rénovation du centre thermoludique Royatonic Bains & Spa. Une enveloppe supérieure à trois millions d’euros (HT) est prévue par la Ville afin de financer l’opération. Celle-ci porte sur la construction d’un bassin d’activités, la création d’un «village nordique» dans le parc, l’aménagement intérieur et extérieur du centre et l’aménagement du porche existant. Soit 450 m² de surface bâtie restructurée, 800 m² de surface bâtie construite et 600 m² d’espaces extérieurs aménagés.

Sans être labellisé HQE, le projet doit intégrer une démarche de qualité environnementale et d’optimisation énergétique. Les candidats ont jusqu’au vendredi 16 décembre pour se présenter au concours. Trois d’entre eux seront retenus par un jury : ils auront ensuite jusqu’au 14 avril 2017 pour remettre leurs projets. La date prévisionnelle de démarrage de la mission de maîtrise d’œuvre est fixée à mai 2017. Les travaux devraient durer 15 mois.

Le centre Royatonic est dirigé par Gilles de Frémicourt (photo), assisté de la spa manager Céline Prudhomme. Outre son espace thermoludique de 2 000 m² et son spa de 400 m², l’établissement a enrichi ses prestations au mois de juin avec la création du Royatonic Studio.

Aménagé dans un bâtiment voisin appartenant aux thermes de la ville, cet espace de 80 m² propose une large palette d’activités physiques et d’ateliers de bien-être : coaching individuel, sophrologie, Pilates, yoga, relaxation, Qi Gong, Taï Chi, outdoor training (photo ci-dessous). Sans oublier les appareils de Gravity Gym qui permettent de travailler en douceur renforcement musculaire, ceinture abdominale, assouplissements, étirements… De quoi développer l’activité de l’établissement et recruter de nouveaux consommateurs. En 2015, le chiffre d’affaires de Royatonic a dépassé trois millions d’euros, en constante progression depuis plusieurs années. L’activité devrait présenter une légère croissance à la fin 2016.

Anne Autret