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Formation : Keatis retourne à l’école

10 mai 2017 Pas de commentaire

école-françoise-moriceUn nouveau groupe spécialisé dans la formation aux métiers de l’esthétique et du bien-être est en train d’émerger en France. Absent du secteur il y a encore un an, Keatis s’est porté acquéreur, à l’été dernier, de l’école d’esthétique De Luca à Lille et de l’ISFEC (Institut Supérieur de Formation Esthétique et Coiffure) à Thionville. En janvier, l’école parisienne Françoise Morice (visuels) a également rejoint son portefeuille après sa cession par le groupe Jerodia (qui conserve la marque de cosmétique et l’institut François Morice à Paris). Et ce n’est pas fini, si l’on en croit ses deux co-fondateurs, Pierre Macquet et Erick Euvrard…

Tous deux sont passés par des postes de direction dans des secteurs totalement différents avant de s’intéresser à l’univers de la beauté et du bien-être. «Nous avons le projet de développer autour de la beauté et du bien-être un pôle d’écoles fondé sur l’excellence académique et l’accompagnement du projet professionnel, au-delà du diplôme. Il s’agit d’un secteur d’avenir, lié à l’offre touristique, qui repose sur des métiers d’écoute et de proximité, des métiers non délocalisables. Les services délivrés doivent être de qualité», explique Erick Euvrard.

Journées de «speed recruiting», conférences, création de modules d’enseignement supplémentaires (sur les réseaux sociaux, notamment) : les deux hommes s’inspirent des écoles de commerce – dont ils sont issus – pour apporter du contenu supplémentaire aux différentes formations initiales et en alternance. Chaque école conserve cependant son autonomie et sa spécificité (la coiffure et l’esthétique à Thionville, la socio-esthétique à Lille…). «A Paris, comme à Lille et à Thionville, il s’agit de marques fortes», note-t-il.

Des « marques » fortes en France et à l’international, à l’image de l’école Françoise Morice. A 70 ans tout ronds cette année, l’établissement dirigé par Corinne Desson est en effet présente en Serbie et au Japon via une licence. Et « des projets sont à l’étude au Brésil ou encore en Corée du Sud », dévoile le dirigeant. En l’espace de quatre ans, cette école de référence à Paris en est à son deuxième rachat. Pas de quoi la déstabiliser, semble-t-il. En 2017, elle élargit son champ de compétence et s’ouvre aux CQP avec le lancement de trois formations complémentaires : styliste ongulaire, maquilleur conseil animateur et spa praticien. Toutes trois seront accessibles aux étudiants dès la rentrée prochaine.

Anne Autret

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