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Le bien-être au cœur des nouvelles aspirations

21 septembre 2017 Pas de commentaire

meditation-bien-etreSe sentir bien dans son corps et dans sa tête, dans sa vie privée comme dans la sphère professionnelle. Le bien-être, tout le monde y aspire. Et pourtant. Pollution, malbouffe, sédentarité et rythme de vie accéléré ont transformé en profondeur les modes de vie, avec leur cortège de maladies chroniques et de civilisation.

Se faire du bien, une préoccupation majeure

Aujourd’hui, plus d’un adulte sur deux et près d’un enfant sur six sont en surpoids ou obèses dans les pays de l’OCDE. Un phénomène auquel n’échappe plus la France (source : OCDE, statistiques santé 2017). Le stress a été décrété mal du siècle et le burn out est entré dans le vocabulaire commun. Scandales sanitaires et alimentaires aidant, préserver sa santé est devenu une préoccupation de nos populations vieillissantes, mais aussi des plus jeunes qui ont grandi dans un environnement anxiogène.

bien-etrePour preuve ? Dans une enquête Harris Interactive menée en 2015 sur le bien-être des Français*, 84% du panel déclarent chercher à se détendre, 60% à prévenir ou à guérir d’une maladie, 59% à gérer son stress, 48% à mincir et 43% à se muscler. Pour améliorer son bien-être, 89% plébiscitent une alimentation saine, 75% la pratique d’un sport et 61% le recours aux massages. Arrivent ensuite la méditation (39%), le yoga (38%) et le fitness (37%). Bref : la conscience des Français bouge et leurs attentes aussi : une avenue pour les professionnels du bien-être… !

Des nouvelles aspirations

Les soins et séjours proposés dans les établissements dédiés au bien-être (autour du sommeil, de l’anti-stress, de la détox, du bien-être intégratif…) sont le reflet de cette mutation qui se nourrit des nouvelles peurs et des nouveaux maux. Mais aussi des progrès de la connaissance (neurosciences, génétique…), des innovations (équipements hi tech, objets connectés…), des nouveaux combats (en faveur de l’environnement…). Et des nouvelles aspirations de la population.

Ainsi, dans une étude prospective consacrée aux femmes et aux nouvelles tendances du bien-être en 2017**, le magazine Marie-France souligne cinq courants structurants majeurs : le besoin de se recentrer sur l’essentiel (associé au retour à la nature), une forte attente de bienveillance (en phase avec la Social Kindness et le Body Positivisme), une envie d’ailleurs et d’expérience polysensorielle (liée au plaisir). Ainsi qu’une quête d’authenticité et de «vrai», à relier au Clean & Beauty care qui prône notamment davantage de transparence dans la composition des cosmétiques. Un courant puissant et durable qu’il convient de ne pas négliger.

Vivre en symbiose

ensauvagementDans son cahier de tendances Futur(s), le cabinet Peclers Paris pointe de son côté trois dynamiques émergentes qui diffusent leurs valeurs dans la cosmétique et le bien-être (notamment les deux dernières). Toutes les trois sous-tendent un besoin d’engagement (personnel, social, global) : «célébrer les identités plurielles», «entrer en résilience». Et «vivre en symbiose» : avec soi-même et la nature, pour se redécouvrir et conquérir les derniers territoires sauvages, dans le respect des équilibres – de soi-même et de l’environnement dans une démarche écosystémique.

Ici, les valeurs éthiques, écologiques et durables sont primordiales. «Vivre en symbiose sous-tend une réflexion qui s’applique au plus petit comme au plus grand, analyse Emma Fric, directrice recherche et prospective au sein de la société***. On est dans une vision du bien-être holistique qui se traduit notamment par un intérêt pour les cultures traditionnelles (…). Dans certains spas aux Etats-Unis, elle peut aller loin et prendre une dimension ésotérique avec des pratiques issues du chamanisme».
Autant de courants (parmi d’autres) à surveiller de près pour accompagner un monde en pleine évolution. Et être en phase avec les attentes des personnes qui fréquentent les établissements de bien-être.

Anne Autret

*Enquête réalisée en ligne du 25 au 27 août 2015 pour Pinterest, auprès d’un échantillon représentatif de 1006 Français âgés de 15 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
**Enquête ad-hoc via le Panel Publicis, interrogation de 603 femmes de 35 ans et plus représentatives de la population française – Terrain mai 2017.
**Intervention lors de l’assemblée générale de la Febea (Fédération des entreprises de la beauté) en juin dernier.

 

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