Les nouveaux propriétaires d’Uriage nourrissent de belles ambitions pour cette marque de dermocosmétique adossée à la station thermale d’Uriage-les-Bains (4 000 curistes par an), à côté de Grenoble. Présente dans 72 pays et vendue dans 5 000 pharmacies et parapharmacies en France, elle a été reprise en juin dernier par la holding de la famille Puig, propriétaire du groupe espagnol Puig (parfums Paco Rabanne et Nina Ricci, Payot, Isdin outre-Pyrénées…) et par M3 Investissement.
Dans le panier de la mariée, la gamme Uriage (120 références), l’usine, un centre de logistique, un hôtel 3* (et son restaurant 2* au Michelin !). Et l’établissement thermal, récemment réhabilité et spécialisé en dermatologie grâce à la qualité de son eau isotonique, fortement concentrée en minéraux et oligo-éléments. L’objectif des repreneurs : continuer à développer Uriage comme une marque thermale de prescription (mise en place de visites médicales, accentuation de la R&D sur l’eau d’Uriage…), tout en créant dans le même temps des produits plus «grand public» afin de gagner en visibilité et en parts de marché. Bref, la rénovation de la gamme est en marche. Et le lancement en cours de la ligne Isofill illustre bien cette évolution.

Présentée dans de jolis packagings féminins, cette gamme anti-âge au nom tout trouvé remplace la ligne Isolift. Elle se compose de quatre produits visage pour les 30-50 ans : le sérum intense repulpant, deux crèmes focus rides (peaux normales à mixtes, peaux sèches) et le soin focus rides yeux. Tous sont à base d’eau de source d’Uriage aux vertus anti-radicalaires, hydratantes, apaisantes, antiseptiques et réparatrices. Leur formule intègre aussi un complexe breveté, conçu pour stimuler les mécanismes antirides : relancement de la production de collagène et d’acide hyaluronique ; renforcement de l’acide hyaluronique présent naturellement dans la peau ; stimulation du pouvoir antioxydant des cellules. Les textures sont agréables et les prix tout doux (de 25,50 e à 35 e environ). Reste à créer un soin visage pour « l’institut d’hydrothérapie » (6 cabines de soin, un hammam, un bassin, un espace fitness…) qui accueille 6 000 clients par an… et dont le nom mériterait aussi un petit lifting !

Anne Autret