Cela fait maintenant 2 ans et demi que la marque de cosmétiques KOS a fait ses premiers pas en France dans les spas urbains et les spas d’hôtel. Présente dans des lieux de référence à Paris, Courchevel (Le Chabichou, Les Airelles) et dans le Sud depuis ce printemps, cette jeune marque fondée par Gilles et Sophie Allouche (notre photo) signe une trentaine de produits visage et corps, dont une quinzaine est disponible à la revente. La société basée en banlieue parisienne crée aussi des lignes sur mesure pour les spas désireux d’utiliser leurs produits à eux. «Le fait d’avoir notre propre laboratoire nous permet d’élaborer des soins personnalisables», explique-t-elle.

Cocktails d’huiles parfumées pour le corps, beurres nourrissants à la mangue ou au babassu, gommages au sel marin enrichi à l’huile d’abricot, sérums, eaux florales bio, rhassoul, masques visage peel off et lissants… composent cette ligne naturelle et haut de gamme davantage spécialisée dans le corps pour l’instant. Les ingrédients et les matières premières (bio à 95%) proviennent d’Amazonie (comme l’extrait de babassu et l’huile d’açaï), d’Afrique du Nord (huile d’argan…), d’Asie, d’Europe et empruntent, là où c’est possible, la voie du développement durable. «Nous travaillons avec un parfumeur du sud de la France qui crée pour nos produits des fragrances uniques», précise Sophie Allouche. Parmi les «pépites» de Kos, le sérum anti-âge aux extraits de figue de barbarie et à l’huile d’açaï ; à la fois hydratant, «éclat» et lissant, ce soin fortement dosé en actifs vient d’être reformulé. Il est désormais disponible à la revente autour de 65 euros le flacon de 15 ml. A partir de septembre, son action pourra être renforcée par une crème visage, la première de Kos, qui devrait être vendue 100 euros environ le pot de 50 ml (prix retail). Aujourd’hui, Kos est présente dans une trentaine de points de vente en France. Depuis peu, la société a démarré son développement en Europe (Allemagne, Italie…) et à l’international.

Anne Autret