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Les Thermes de Bagnoles parient sur le bien-être et les loisirs

25 avril 2013 Pas de commentaire

La mue des «Thermes de Bagnoles de l’Orne» continue. Et pour commencer, aujourd’hui, on ne dit plus Thermes de Bagnoles, mais B’O resort (pour Bagnoles de l’Orne, prononcer «bo»). Avec son centre de médecine thermale (B’O thermes) qui  fête ses 200 ans cette année, son restaurant (B’O restaurant), sa résidence 3* (B’O résidence des thermes), son espace bien-être de 2 000 m2 (B’O spa thermal)… et bientôt son B’O cottage (visuel ci-dessus).

Forte de cette nouvelle identité, emblématique de l’évolution du site, la direction emmenée par Sylvain Serafini (ex-groupe Barrière) poursuit à marche forcée sa stratégie de développement fondée sur le bien-être et le tourisme familial et sportif (marche nordique, vélo, VTT…). L’année dernière, 2 millions d’euros avaient été mis sur la table pour financer l’aménagement d’un joli spa thermal (visuels) proposant des soins à base de pommes à cidre et d’eau thermale de Bagnoles. Clin d’oeil à sa situation géographique, au coeur de la Normandie. En 2013, plus de 15 millions d’euros ont été investis par la société des Thermes de Bagnoles de l’Orne, également propriétaire de la source, pour la construction d’une résidence de tourisme de charme 4*.

Le B’O cottage accueillera ses premiers clients fin juin en lisière d’un bois classé et à proximité du centre thermal (visuel ci-dessous). Conçu par l’architecte Pierre Diener (agence DGA) et par Emmanuel Houssin (Agence i.Com Architecture) pour l’aménagement intérieur et le design, le projet comprend 158 appartements très cosy (du studio au trois pièces), un espace de restauration et un espace aqualudique de 800 m2 composé de trois bassins (dont deux dédiés aux enfants) et d’un hammam. On y trouve aussi un coin fitness ainsi qu’un club enfants et un club pour les ados. De quoi accueillir une clientèle familiale quasi-inexistante jusqu’ici au sein du resort. «Désormais, nous sommes en mesure de proposer une offre pour toute la famille, des enfants jusqu’aux grands-parents, grâce au développement d’une offre loisirs à côté de notre activité traditionnelle de médecine thermale. La première pierre a été posée en mars 2012 avec l’ouverture du B’O spa thermal. Cette offre s’élargit aujourd’hui avec l’inauguration prochaine du B’O cottage», explique Sylvain Serafini, PDG du resort.

Avant l’aménagement du B’O spa thermal, l’activité bien-être représentait environ 5% du chiffre d’affaires du site. A terme, si tout se passe comme prévu, le pôle loisirs devrait générer 60% de l’activité, hébergement compris. Le complexe ne manque pas d’atouts pour réussir ce virage : relative proximité de Paris et de Caen, environnement privilégié au coeur de la forêt des Andaines, absence de concurrence dans la région, attractivité touristique de Bagnoles. Aujourd’hui, le B’O resort réalise un chiffre d’affaires proche de 11 millions d’euros (dont 7,5 millions pour les seuls soins thermaux), en constante progression depuis l’arrivée de Sylvain Serafini à sa tête en 2009.

Un bon point pour ce centre spécialisé en phlébologie, rhumatologie et gynécologie grâce à son eau au pH acide, proche de celui de la peau, riche en oligo-éléments et en radon mais faiblement minéralisée. Avec une capacité d’accueil de 11 000 curistes par saison (200 000 journées de soin), le B’O thermes figure au top 10 des 105 établissements français en termes de fréquentation pour les séjours médicalisés. L’âge moyen des curistes y est de 68 ans. En aménageant un spa et une résidence conçue pour les familles, la société des Thermes de Bagnoles de l’Orne fait le pari de conquérir une nouvelle clientèle – à l’image d’autres stations thermales en France et à l’étranger. La relève est en marche.

Anne Autret

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