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Phytomer s’offre une vitrine à Paris

29 novembre 2018 Pas de commentaire

L’espace occupe 250 m² sur deux niveaux et abrite 9 cabines de soin (dont une cryothérapie corps entier, un sauna infrarouge japonais et un espace coiffure et manucure). Après avoir rénové son spa historique de Saint-Malo en 2015 (où est situé son centre de formation), Phytomer a inauguré courant octobre un flaghip parisien, à proximité immédiate des Champs Elysées. Cette ouverture s’est faite en association avec Guillaume Viguier, qui était déjà dépositaire de la marque via son institut Bioline. « Il ne s’agit pas d’une ouverture en fonds propres, mais de la métamorphose d’un institut qui distribuait déjà Phytomer et avec qui nous avions un lien fort », explique Mathilde Gédouin-Lagarde, directrice marketing et communication de Phytomer. Une vitrine pour ses distributeurs à l’étranger (Phytomer réalise 75% de son chiffre d’affaires à l’export), mais pas seulement : « c’est aussi une façon de nous rapprocher de notre clientèle parisienne : elle est nombreuse dans notre spa à Saint-Malo et nous lui devons une grande part de nos ventes sur internet », précise la responsable.

On ne change pas une équipe qui gagne : Célia Bigogne est toujours à la tête de ce spa urbain qui emploie sept esthéticiennes. Son design intérieur est signé de l’architecte d’intérieur Dominique Tosiani, qui a également orchestré la rénovation du spa à Rothéneuf, dans la cité corsaire. Il rappelle les racines bretonnes (pierre, bois, couleur bleu intense) de la marque, mais il est patiné d’une touche de glamour avec ses moulures au plafond, sa tapisserie baroque, ses accessoires en laiton… Au printemps prochain, sa façade extérieure sera entièrement habillée aux couleurs – bleu nuit – de Phytomer. « Nous nous ajustons à l’environnement : à Saint-Malo, notre spa est très vaste, baigné de lumière et entouré d’un jardin, en phase avec l’idée de respiration et de pureté de la mer qui est toute proche. A Paris, nous avons voulu une décoration adaptée aux lieux et qui évoque le chic parisien », indique Mathilde Gédouin-Lagarde. La carte de soin du Phytomer Spa Étoile s’adapte également à la vie urbaine avec deux soins signatures : le Soin visage citadine anti-pollution (60 mn, 89 €) et le Soin d’exception Etoile (2H45, 249 €). A noter que Vie Collection, la marque dermocosmétique du groupe familial, est également proposée dans le spa (en cabines et retail).

Ce n’est pas la première fois que Phytomer dispose d’un spa urbain à Paris… Déjà au début des années 2000, la marque avait ouvert un espace bien-être (espace boutique et deux cabines de soin) au sein des Galeries Lafayette Haussmann : une première en France, à l’époque, avant l’arrivée des spas Nuxe, Decléor ou Chanel dans une poignée de grands magasins. « Nous ne souhaitons pas mailler le territoire, mais nous pourrions renouveler l’initiative ailleurs selon le même modèle, il s’agit d’une question de rencontre », indique la jeune femme. Pour l’instant, la création d’une vitrine à l’étranger n’est pas à l’ordre du jour, précise-t-elle également. Aujourd’hui, Phytomer totalise 250 références à son catalogue (cabine et retail). La marque est diffusée dans 80 pays à travers 10 000 points de vente : instituts, spas, centres de thalasso et autres espaces dédiés au bien-être et à la beauté.

Anne Autret

 

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