La marque de cosmétique bio créée par Daniel Joutard prend ses aises en Amérique Latine. Logique : lancée en 2009, Aïny s’enracine dans la culture andine et amazonienne. Et puise son inspiration dans la mémoire vivante des populations locales dans une rare démarche puriste. Depuis neuf mois, la griffe est présente avec ses produits et certains de ses soins dans quatre hôtels 5* au Pérou (Palacio Nazarenas à Cuzco, Miraflores Park Hotel à Lima, Hotel Rio Sagrado dans la Vallée Sacrée, Machu Picchu Sanctuary Lodge), au terme d’un contrat d’exclusivité qu’elle a signé avec le groupe hôtelier Orient-Express. «Par chance, le Pérou est en train de devenir une destination de luxe, note Daniel Joutard. Nous aimerions aussi nous implanter dans les 3 ou 4 plus beaux spas au Chili, en Argentine, en Bolivie, en Equateur ou encore au Mexique». Cet automne, la marque fera également son apparition au Sofitel Legend de Carthagene en Colombie.

Quatre ans après son introduction sur le marché, Aïny est utilisée dans 7 spas à travers le monde : au Pérou, mais aussi dans les deux navires de croisière Sea Dream (aux côtés de La Prairie) et à l’Impérial Garoupe au Cap d’Antibes. Ses «armes» : trois soins du visage, deux soins du corps inspirés des cultures locales et de l’énergétique, une ligne retail composée de 11 produits bio certifiés et 12 produits cabine. Récemment, la ligne s’est enrichie d’un sérum antioxydant à l’extrait de guayusa, première émulsion bio formulée à froid. Cet automne, elle s’étoffera d’un baume nourrissant pour le corps (35 € prix public, 100 ml), déjà disponible en cabine, et d’une huile universelle (28 €, 100 ml). «Le parfum du baume a une vraie histoire. Il s’inspire d’une Cologne qui avait été créée à la fin du 19ème siècle, l’Agua Florida, et qui avait disparu, sauf en Amérique du Sud car les chamanes l’utilisent pendant leurs cérémonies», raconte Daniel Joutard. Parallèlement aux spas, la marque est vendue au Printemps, chez Mademoiselle Bio et sur le web.

Anne Autret