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Aïny s’ouvre la voie au soin

22 juin 2011 Pas de commentaire

Aïny, c’est l’histoire d’une rencontre entre un jeune diplômé de l’ESSEC, Daniel Joutard (photo de gauche, dr), et l’Amérique Latine ; la fusion entre cultures traditionnelles – andines, amazoniennes – et culture occidentale ; l’alchimie entre savoirs botaniques ancestraux et biotechnologie. Un contrat économique et moral, aussi, fondé sur le commerce équitable, le respect des hommes et de la nature, le partage des richesses (4% du CA sont reversés à ses partenaires locaux), la lutte contre la biopiraterie et le dépôt de brevets.
Bref, Aïny n’est pas une «petite marque» de cosmétique comme les autres. Et son développement est au diapason de sa lente maturation, toujours porteuse de sens. Depuis son lancement en 2009, Aïny signe sept produits de soin certifiés bio aux plantes sacrées (l’Achioté, le mollé, le Sacha Inchi, l’ungurahua), que Daniel Joutard a identifiées avec l’aide des populations locales et de chamanes. Leurs noms sont une histoire à eux seuls : sérum nutrition éclat D’un Luxe Miraculeux, crème régénérante Immortelle Beauté, fluide hydratant harmonisant Âme Resplendissante, gelée lactée démaquillante Perles de la plus Belle Eau, lait démaquillant Un Eclair… Puis la Nuit, baume lèvres Baisers Infinis. Tous ont été mis au point dans les propres laboratoires de la marque sous l’œil aiguisé de Jean-Claude Le Joliff, ex-directeur R&D de Chanel et actionnaire de la société. Le jeune homme, la chamane et le scientifique… «Nous pouvons améliorer nos formules constamment car nous avons une R&D en ingrédients et formulations», précise Daniel Joutard.

Après deux ans d’existence, Aïny s’enrichit aujourd’hui du soin anti-âge Tes Yeux Illuminés et dévoile – enfin – ses premiers rituels de beauté. «Nous y réfléchissons depuis la création de la marque», dit-il. Comme les cosmétiques, ils sont une transposition des traditions amazoniennes et andines. Ils intègrent des massages fondés sur les principes de l’énergétique, qui ont été transmis à Aïny par des «mains» expertes. «Les massages restent une médecine de village utilisée par différents praticiens : les chamanes, les hueseros (qui seraient rebouteux-ostéopathes chez nous, Ndlr), les sages-femmes», explique-t-il. En Amérique Latine, certains sont réalisés avec de la graisse de poule ou de serpent…

Rien de tel sous nos cieux, mais deux soins concentrés sur le visage à base de «balayages», de digito-pressions et d’auriculothérapie. Le premier dure 30 mn et vise une action éclat, l’autre se déroule sur 1H15 et s’adapte aux besoins de la personne autour d’un rituel de purification. Ce dernier se pratique à l’aide d’une poupée de fleurs – rouges pour le sang et la circulation, blanches pour la pureté – qui capte les bonnes et les mauvaises énergies… Pour l’instant, ces deux rituels sont proposés à Paris, chez Don Cross, un tout nouvel espace créé par le coiffeur Donato et Allison Cross, qui marie coiffure, soins visage et corps, atelier de yoga… Daniel Joutard entend nouer d’autres partenariats avec des professionnels sensibles à la philosophie de la marque. C’est en bonne voie : Aïny est en effet référencée depuis peu par le groupement hôtelier Healing Hotels of the World, qui fédère une soixantaine d’établissements dans le monde (Six Senses Sanctuary Phuktet en est membre), dont 2 en France (La Clairière à La Petite Pierre, l’Ermitage à Evian). Parallèlement, l’équipe réfléchit à la création d’autres produits (gommage…) et d’autres soins, autour des bains floraux, notamment. Une tradition vivace dans la culture péruvienne et équatoriale.

Anne Autret
(photos couleur : Daniel Silva)

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