Cosmebio lance pour la première fois de son histoire une campagne de communication, en partenariat avec l’agence Josiane, afin de sensibiliser les consommateurs à la présence d’ingrédients controversés dans certains cosmétiques et de les inciter à se fier à son label. La première vague démarrera le 4 septembre et sera digitale à 100%. Une seconde vague est prévue au mois d’octobre à Lyon, via une campagne d’affichage dans le métro. Dans un second temps, l’association espère pouvoir dégager un budget pour porter son message à Paris.

Parfum, shampooing, produit solaire, maquillage : à chaque fois, le visuel produit s’accompagne d’un commentaire mordant sur les ingrédients nocifs ou toxiques pour l’organisme et/ou l’environnement que l’on peut trouver dans certaines formules. « Grâce au resorcinol, vos cheveux retrouvent des couleurs et votre thyroïde en voit de toutes les couleurs » ; « le dimethicone, un bonheur pour vos cheveux, un désastre pour la planète » ; « l’octocrylène vous épargne un cancer lié au soleil. Dommage qu’il vous en fasse risquer d’autres » ; « ce parfum contient du butylhydroxytoluène, idéal pour faire tomber les filles et votre fertilité » ; « PTFE : quelques instants sur votre peau, une éternité dans la nature ». Tous arborent le logo de Cosmebio et la signature « Le label qui distingue le bio du faux », référence au green washing pratiqué par bon nombre de marques.

Cosmebio a vu le jour en 2002, afin de structurer et d’encadrer de façon réglementaire la cosmétique bio naissante en France. Ils étaient une petite quinzaine de pionniers au départ. Aujourd’hui, le label fait état de 566 sociétés adhérentes, pour un total de 750 marques et de 16 000 produits labellisés bio.

Anne Autret