Accueil » Le Magazine • Business & communication

Les Thermes Marins de Saint-Malo, 60 ans déjà !

5 septembre 2023 Pas de commentaire

Les Thermes Marins de Saint-Malo sont LE centre de thalassothérapie leader en France. Du haut de sa taille (5000 m² d’espaces dédiés aux soins), de sa capacité d’accueil et de la vision de ses propriétaires, l’établissement a joué et continue de jouer un rôle moteur dans le secteur, illustrant sa capacité à se réinventer, tout en restant fidèles aux « fondamentaux de la thalasso ». Serge Raulic, 75 ans, Pdg et fondateur du groupe familial avec son père Alexandre et sa mère Ernestine, 100 ans cette année, préside toujours le navire-amiral. Le doyen de la profession, ancien bras droit de Louison Bobet à la direction de la thalasso de Quiberon dans les années 70. Depuis plusieurs années, ses enfants l’ont rejoint dans cette aventure familiale : Olivier à la direction générale du groupe, Charlotte à la direction de la qualité. Une saga d’entreprise qui se double d’une saga familiale, comme le retrace le journaliste Claude Ollivier dans son ouvrage Les Thermes Marins de Saint-Malo, une belle histoire de thalasso, paru récemment aux éditions Ouest-France. Coup de projecteur et petit rappel des faits…

470 salariés aux Thermes Marins et au Grand Hôtel*****

Les Thermes Marins de Saint-Malo sont le n°1 des centres de thalasso en France pour le nombre de curistes accueillis chaque année : 35 000 en moyenne (85 000 journées cures à 4 soins vendues en 2022). Au fil des agrandissements et des rachats, les structures d’hébergement et d’accueil se sont étoffées. Aujourd’hui, l’établissement de 25 000 m² abrite 5000 m² d’espaces dédiés aux soins – avec 6 piscines d’eau de mer, 62 cabines d’hydrothérapie marine, 12 cabines de kiné, 18 cabines de spa, 4 salles d’activités collectives… Quelque 470 salariés travaillent au Grand Hôtel des Thermes Marins***** (177 chambres, 2 restaurants, un bar) et à la thalasso, sur les 850 salariés que compte le groupe. C’est désormais l’un des rares centres en France à salarier des médecins (3 au total !). Une institution, qui peut s’appuyer sur dix structures d’hébergement à Saint-Malo : 7 hôtels (dont le Grand Hôtel des Thermes) et 3 résidences de tourisme, de 3 à 5 étoiles.

Le groupe contrôle également le Golf international de Saint-Malo (27 trous), trois centres de remise en forme et de bien-être Aquatonic (à Rennes, Val d’Europe, Nantes), la ligne de cosmétiques éponyme (Cosmobeauté) aux formules clean et naturelles, la marque Carré Chocolat (chocolaterie, boulangerie, viennoiseries, pâtisserie), ainsi que deux blanchisseries industrielles. Une entreprise familiale qui se porte bien : en 2022, le chiffre d’affaires global du groupe a atteint 70 millions d’euros. « Notre chiffre d’affaires progresse de 7% par an en moyenne depuis dix ans », indique Serge Raulic.

1983-1981, un siècle de gestation…

C’est à la fin du 19ème siècle, avec l’avènement des chemins de fer, que Saint-Malo devient une station balnéaire. Le Grand Hôtel de Paramé et un casino sortent de terre en 1875. Inauguré en 1883, l’établissement compte alors 140 chambres et devient le centre névralgique de la station, accueillant le gotha de l’époque. Pour profiter des bienfaits des bains de mer, des cabines de bain mobiles – trainées par des chevaux ou des bœufs – font leur apparition sur la plage. Deux guerres mondiales plus tard, le Grand Hôtel n’est plus que l’ombre de lui-même. Réquisitionné par l’armée allemande pour y installer un hôpital, il est laissé à l’abandon à la Libération et délaissé pendant près de 20 ans. Au début des années 60, le Dr Pierre Héger souhaite le sauver et y créer un centre de rééducation utilisant de l’eau de mer. Soutenu par des investisseurs malouins, ce centre voit le jour en 1963. Les patients y séjournent deux ou trois semaines et logent à proximité, dans des pensions ou chez l’habitant.

Il faut attendre 1969 pour que le Grand Hôtel de Paramé, un 2 étoiles à l’époque, dispose de 30 chambres sur place. A la fin des années 70, il en compte 73. Le site est mis en vente en 1978 et repris par le groupe familial Raulic en 1981, grands travaux à l’appui pour redonner au Grand Hôtel ses lettres de noblesse. Une deuxième naissance ponctuée, tout au long des années, d’agrandissements et d’innovations sous la houlette de Serge Raulic, ingénieur en aéronautique et ex-bras droit de Louison Bobet à la thalasso de Quiberon.

Le futur, c’est déjà aujourd’hui

Quelque dates clé : 1982 : construction d’une piscine de détente et d’une piscine à jets sous-marins ; 1983 : ouverture du restaurant diététique ; 1987 : création du parcours marin Aquatonic (le premier du genre, rénové en 2015 avec 194 jets et 14 ateliers) et du spa beauté ; 1990-1991 : nouveau bâtiment abritant le restaurant La Verrière et le bar de la Passerelle ; 1992 : création du premier séjour Maman Bébé ; 1995 : obtention de la 4ème étoile du Grand Hôtel des Thermes (5 étoiles en 2012) ; 2005 : agrandissement du spa (18 cabines) ; 2010 : inauguration du restaurant La Terrasse… Tout au long de ces décennies, le groupe n’a eu de cesse, également, de rénover l’existant et d’améliorer les équipements de la thalasso, dans une quête incessante de perfection  et de maîtrise des savoir-faire. Le futur ? Il s’écrit désormais en lettres vertes, avec la publication de son premier bilan de développement durable RSE consolidé, sous l’impulsion notamment d’Olivier Raulic, directeur général du groupe depuis 2012. Après sept années de stand by consécutif à des recours judiciaires, le groupe espère également pouvoir lancer prochainement son projet de nouveau centre de thalasso à Saint-Malo. Le futur, c’est déjà aujourd’hui !

Anne Autret (crédit photos : DR Les Thermes Marins de Saint-Malo)

Laissez un commentaire !

Add your comment below, or trackback from your own site. You can also subscribe to these comments via RSS.

Be nice. Keep it clean. Stay on topic. No spam.