C’est l’un des événements les plus attendus dans le secteur de la thalasso en 2015. Vingt-cinq ans tout juste après son inauguration sur la presqu’île de Rhuys, dans le Morbihan, le Miramar Crouesty dévoilera ses nouveaux atours le 30 avril prochain après plusieurs mois de travaux. Deux certitudes : la rénovation, orchestrée par l’architecte parisien Anthony Béchu, sera totale et haut de gamme. Par ailleurs, le «paquebot de la forme» reprend le large avec deux innovations en cale : la mise en place de séances de Biorésonance d’après l’ingénieur allemand Paul Schmidt, en test depuis avril 2014, et le lancement de cures à base de spiruline fraîche cultivée en eau de mer.

A l’image d’Alliance Pornic Resort Hotel Thalasso & Spa, l’établissement breton fait donc, lui aussi, le pari de la thérapie quantique revisitée. La Biorésonance ? Ce procédé consiste à stimuler l’organisme de façon ciblée, à l’aide de différents spectres de fréquences, afin de déclencher des processus de régulation, de réharmoniser les énergies et d’agir notamment sur la vitalité. Les spectres sont déterminés en fonction des besoins et des souhaits des curistes, à l’issue d’un bilan personnalisé, réalisé par une praticienne sur plus de 150 points du corps. Ils sont enregistrés sur une carte mémoire et transmis par un appareil, soit par le biais de «contacteurs», soit dans un bain d’eau de mer.

Ces séances de Biorésonance s’intègrent aux différentes cures proposées au Miramar Crouesty (future maman exceptée) à raison de trois ou cinq séances hebdomadaires, selon l’option choisie. Elles sont réévaluées tous les jours, en fonction du ressenti de chaque curiste, et associées à des soins marins et à des massages afin de potentialiser la cure de thalasso. Un appareil portable permet de recevoir les séances en chambre et de le louer pour un usage à domicile. A noter qu’un questionnaire portant sur la santé, l’alimentation, le style de vie, etc. est rempli quelques semaines avant le début du séjour pour une prise en charge efficiente.

Quant à la spiruline fraîche, elle s’invite désormais dans les programmes de soins proposés au Miramar Crouesty. Ce nutriment, réputé pour sa richesse en protéines vitaminées, minéraux et enzymes, est extrait traditionnellement de cultures en eau douce. Il contient tous les acides aminés présents dans l’organisme humain et favorise notamment l’activité probiotique intestinale. Depuis peu, la spiruline est également cultivée dans de l’eau de mer par la société bretonne Spiru’Breizh, process breveté à l’appui. Utilisée fraîche pour préserver ses propriétés, elle est intégrée aux soins thalasso (enveloppements d’algues) et dans des soins esthétiques personnalisés pour ses vertus anti-oxydantes, nourrissantes, revitalisantes et raffermissantes. On la sert également dans des cocktails sans alcool et dans certains plats réalisés par le chef Christian Bourhis.

Fort de ces deux nouveautés, le Miramar Crouesty entend marquer son territoire dans ce secteur en pleine évolution autour de deux axes majeurs : le retour aux fondamentaux de la thalasso et la prévention/optimisation santé. Le challenge est double, puisque l’objectif est aussi de prouver à ses nouveaux propriétaires, un groupe d’investissement qatari, qu’ils ont eu raison de miser sur l’établissement pour le transformer en destination 5*****. Lever de rideau dans quelques jours.

Anne Autret