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Une usine « verte » pour D-Lab Nutricosmetics

7 octobre 2021 Pas de commentaire

La société de compléments alimentaires D-Lab Nutricosmetics aura bientôt son propre site de production. Depuis décembre dernier, une usine est en effet en cours de construction au coeur du Naturopôle (labellisé Iso 14 001) de Saint-Bonnet de Rochefort, dans l’Allier. Date de livraison prévue : fin 2021, début 2022.

Le site s’étend sur 7440 m² et abrite un bâtiment de 2500 m² ultra moderne. Celui-ci a été pensé dans une démarche éco-responsable de bout en bout : une dimension écologique très forte, portée par Fleur Phélipeau, la fondatrice de D-Lab. L’ensemble de la chaîne y est regroupé : recherche, production (gélules, gommes, poudres), conditionnement, logistique… D’ores et déjà, l’usine bénéficie de la certification AB, en attendant d’obtenir les labels Iso 22 000 et B-Corporation. « La construction de notre usine répond à un vrai engagement de notre part. Nous souhaitons à la fois réduire l’impact carbone lié à notre activité, et développer des formules naturelles, clean et véritablement efficaces », explique la jeune dirigeante (photo ci-dessous).

Ce projet a nécessité 3,5 millions d’euros d’investissements et a donné naissance à D-Lab Industry, une société sœur de D-Lab Nutricosmetics. Selon Fleur Phélipeau, il répond à un objectif d’innovation et de développement sur un marché concurrentiel, qui attire chaque année des nouvelles marques. « Depuis le début, nous sommes animés par une volonté d’innover, et c’est beaucoup plus facile quand on maîtrise son propre outil de production. Sur le marché des compléments alimentaires, la grande valeur ajoutée réside dans la qualité des actifs. Avec notre usine, nous voulons fonctionner en mode filière. Nous pourrons ainsi avoir un impact sur le mode de culture, le mode d’extraction et l’ensemble des process nécessaires à l’obtention de produits à la fois respectueux de l’environnement et efficaces », explique-t-elle.

Voilà pourquoi D-Lab Nutricosmetics est aussi devenue actionnaire du laboratoire de recherche Prediv en 2020 (aux côtés de Dômes Pharma, Pilège et Green Tech). « L’objectif est de pouvoir sélectionner les espèces végétales et les parcours culturaux permettant d’obtenir les plantes les plus riches en actifs possible », note-t-elle. Par ailleurs, des partenariats ont été signés avec des cultivateurs locaux, tandis que les premières cultures de bardane et de pensée sauvage in situ devraient donner leur première récolte en 2022. « Nous voulons grandir et produire un maximum d’actifs. L’idée est de favoriser les cultures qui ont du sens à côté de notre usine », poursuit-elle.

D’ici à 2028, D-Lab Industry ambitionne de produire quelque 1,3 million de produits par an (soit 4350 produits par jour). Des compléments alimentaires destinés à la gamme D-Lab (84 références pour le moment), mais aussi à une activité de fabrication à façon. Sa cible : les spas, les instituts de beauté, les pharmacies, les spécialistes en médecines douces, les marques de cosmétique… « Nous allons développer des formules standards à partir de 25 unités », détaille Fleur Phélipeau. En année une, la fabrication à façon devrait représenter 20% environ de l’activité de l’usine.

La marque D-Lab a été créée en 2009 par Fleur Phélipeau. Depuis le début, elle est spécialisée dans les compléments alimentaires beauté aux formules naturelles : minceur, cheveux, beauté de la peau et anti-âge. Elle s’est également diversifiée sur le segment du bien-être avec le lancement de compléments alimentaires spécialisés dans le sommeil, la détente, l’équilibre hormonal… D-Lab est aujourd’hui implantée auprès de 500 clients professionnels, dont des spas hôteliers (Vichy Célestins Spa, Sofitel, Intercontinental Paris, Lutétia…), des parfumeries (Séphora). Soit les 2/3 de son activité. Le solde provient des ventes sur son site internet.

En 2020, le chiffre d’affaires de D-Labs Nutricosmetics s’est élevé à 3,4 millions d’euros. Il devrait atteindre 4,5 millions d’euros cette année. Pour l’instant, la société française est peu présente à l’international (Chine, Pologne, Ukraine, République Tchèque, Slovaquie…). Mais grâce à la construction de l’usine, elle espère se déployer à l’export et y générer un gros tiers de son activité d’ici 2024, contre 10% aujourd’hui. Objectif prioritaire : l’Europe !

Anne Autret

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