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Le bond en avant de Biologique Recherche

8 mars 2016 Pas de commentaire

gamme-biologique-rechercheSon arrivée est annoncée au mois d’avril à l’hôtel du Golfe Barrière à Deauville et au Grand Hôtel du Cap-Ferrat, désormais dans le giron de Four Seasons. Elle devrait aussi être intronisée à Monaco en septembre prochain. Entre autres… Créée en 1976 par deux kinés, Yvan et Josette Allouche, la marque Biologique Recherche occupe une place à part dans le marché de la beauté et trace son chemin dans l’univers du spa. Longtemps diffusée dans des instituts haut de gamme, des day spas et des medical spas à l’étranger, cette griffe atypique, 100% professionnelle, multiplie depuis peu les partenariats avec les établissements hôteliers de luxe, exclusivité territoriale à la clé.

Biologique-recherche-spa-peninsulaLe mouvement a véritablement été donné en 2012 avec son implantation au Peninsula de New York. Depuis, il a pris de l’ampleur, en France comme à l’étranger. Four Seasons à Johannesbourg et Hangzhou (Chine), Mandarin Oriental à Marrakech, Peninsula à Bangkok, Shangri-La à Manille et Singapour… : les plus belles marques hôtelières lui ouvrent leurs portes. Les soins Biologique Recherche sont également proposés au Peninsula de Paris, au Sofitel de Quiberon Thalassa sea & spa, au Chalet RoyAlp Hôtel & Spa de Villars-sur-Ollon en Suisse… Des vitrines de luxe pour cette spécialiste du soin visage, aux produits «bruts» très concentrés en actifs (plus de 20%) et aux odeurs parfois surprenantes… Et un bilan flatteur pour sa direction, qui a su lui injecter un nouvel élan tout en capitalisant sur son ADN : technicité, authenticité, personnalisation des soins, alternative à la médecine esthétique, french touch… Autant de valeurs en phase avec les tendances lourdes du spa de luxe. «Pour les spas hôteliers, c’est un moyen de capter et de fidéliser la clientèle locale à la recherche de soins efficaces», note Marie-Laure Jamon, directrice de la communication.

Ambassade-de-la-Beaute-Champs-ElyseesRésultat ? Désormais, Biologique Recherche est présente dans 2 000 centres de beauté à travers 72 pays par le biais de distributeurs. «Notre objectif est de cultiver cette sélectivité en étant dans les meilleurs endroits, explique Pierre-Louis Delapalme, son directeur général. Lorsque nous avons repris la marque en 2007 avec Rupert Schmid, elle réalisait déjà 80% de son activité à l’export. Nous avons doublé le nombre de pays où nous sommes présents, mais nous avons aussi beaucoup développé la France. L’entreprise a triplé de taille». A l’étranger, Biologique Recherche réalise 20% de son chiffre d’affaires en Amérique, 20% en Europe de l’Est, 20% en Asie et 40% au Moyen-Orient et en Europe. «Nous avons ouvert l’Afrique du Sud, le Mexique, la Colombie, la Malaisie, le Maroc au cours des 18 derniers mois. Il y a un gros potentiel en Afrique, en Tunisie, en Algérie», détaille-t-il.

L’expansion de la marque à l’international passe également par le développement de concepts dérivés de l’Ambassade de la Beauté Biologique Recherche, son flagship parisien (visuel ci-dessus). «Nous avons commencé en Chine, il y a deux ans, avec l’inauguration de boutiques où l’on propose aussi des diagnostics de peau et des soins de 45 minutes à 1H. Les deux premières ont ouvert à Pékin et à Shangai, dans des malls ultra luxueux, en co-développement avec notre partenaire chinois, et nous avons d’autres projets», explique Pierre-Louis Delapalme.

Lounge-ambassade-beauté-parisUne Ambassade de la Beauté qui s’est offert un joli lifting à l’automne dernier… Inauguré en 1992 sur les Champs-Elysées, cet écrin de 750 m² a doublé de taille et a fait l’objet d’une rénovation sous la houlette de Joanne de Lépinay (photos ci-dessus et ci-dessous). Le nouveau design mixe Art Déco, esprit parisien et années 70, clin d’œil à la naissance de Biologique Recherche. L’ambiance est au diapason des codes couleurs la marque : blanc, bleu et or. Une partie du mobilier a été réalisé sur mesure, les matériaux sont nobles (corian, marbre travertin, laiton…) mais non ostentatoires. Les cheminées installées à tous les étages rappellent à la clientèle, beaucoup d’étrangers, que l’institut est aménagé dans un hôtel particulier.

Cabine-Biologique-rechercheAu rez-de-chaussée se trouvent l’accueil, vaste et clair, le bar, l’espace réservé aux diagnostics de peau, le salon de coiffure – dont l’offre soin s’étoffe depuis deux ans – et la boutique où les produits sont mis en valeur derrière des vitrines (environ 200 références visage, corps et capillaires). Les deux étages abritent huit cabines dont deux VIP et un «appartement» dédié au programme de soin Haute Couture, ainsi que l’académie Josette Allouche, une salle de formation et de réunion qui a trouvé sa place au sein du flaghip en août dernier. De quoi valoriser l’image et le savoir-faire de la griffe avec ses soins très ritualisés, fondés sur trois phases (diagnostic, préparation, soin personnalisé), et sa gestuelle singulière qui requièrent une formation approfondie. «Un axe stratégique pour Biologique Recherche», selon le dirigeant.

SECONDE PEAU Kit extComme toute marque de cosmétique qui se respecte, le développement de Biologique Recherche s’appuie aussi sur l’élaboration de nouveaux produits et de nouveaux soins sous la supervision de Philippe Allouche, médecin clinicien à la tête de la R&D. Les derniers mois ont été marqués par deux lancements majeurs : la création de Seconde Peau, un soin visage de 60 minutes inspiré des soins pour grands brûlés (300 € au flagship parisien), et l’extension de son territoire avec la sortie de compléments alimentaires associant Griffonia, L-Tyrosine et chrome.

Le premier se présente comme une alternative aux injections et repose sur une exclusivité mondiale : la mise au point d’un patch gorgé à 80% d’acide hyaluronique de très faible poids moléculaire (77kDA) pour favoriser la cicatrisation, redensifier les peaux matures et les lifter. «Il s’agit d’une innovation de rupture, c’est un axe de travail pour nous», dit-il. Les seconds s’attaquent au marché de la minceur, la spécialité corps de Biologique Recherche. Elaborés avec le Dr Pascale Modaï, médecin nutritionniste, ils ont été conçus pour casser le phénomène d’addiction alimentaire en régulant le «circuit de la récompense». Deux innovations, deux approches originales : un fil rouge pour cette griffe pas comme les autres, dont les laboratoires et le site de production sont toujours basés à Suresnes, dans l’Ouest de Paris.

Anne Autret

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