C’est une première dans le secteur de la thalasso. Après avoir obtenu en octobre 2024 le label international Clef Verte, premier label de tourisme durable pour les hébergements touristiques et les restaurants en France, la thalasso Prévithal de Granville peut se prévaloir d’être le premier hôtel & thalasso à avoir décroché le label « Etablissement bien-être durable » décerné par Ecocert.

Cette distinction lui a été décernée le 10 janvier dernier. Elle vient couronner l’engagement des équipes en faveur du développement durable, à l’œuvre depuis plusieurs mois déjà au sein de l’établissement dirigé par Olivier Béna. Et plus particulièrement au spa et à la thalasso, puisque ce nouveau label a été créé pour les spas, centres esthétiques, centres de thalasso, salons de coiffure et autres salles de sport. Tri des déchets ; suppression des objets en plastique ; utilisation de tongs recyclables fabriquées en France à partir de produits recyclés ; utilisation de cosmétiques naturels et certifiés bio ; calorifugeage des canalisations dans la sous-station et maîtrise des dépenses d’énergie ; partenariat avec une blanchisserie engagée dans une démarche écoresponsable, traitement maîtrisé de l’eau… De nombreuses actions ont été menées en interne et à tous les niveaux, afin de réduire l’empreinte carbone et de préserver l’environnement. Et ce n’est pas fini, puisqu’une réflexion est notamment en cours sur la façon de réutiliser les eaux grises.

Une démarche pro-environnementale globale et progressive

Pour rappel : pour décrocher le label « Etablissement bien-être durable », les produits, services, équipements et installations des établissements de bien-être sont passés au crible par Ecocert. L’objectif est triple, puisqu’il vise la réduction de l’empreinte environnementale à travers une gestion raisonnée de l’eau, de l’énergie et des déchets. Mais aussi à travers la vente et l’utilisation de produits naturels et/ou bio certifiés (cosmétiques, textiles, produits de nettoyage, collations), ainsi que la mise en œuvre de critères sociaux assurant le bien-être au travail pour le personnel, le tout dans une démarche graduée et progressive. L’obtention du premier niveau de certification du label (qui en compte trois) requiert de satisfaire à une quarantaine de critères. Mission plus qu’accomplie par Prévithal, qui « concourait » un cran au-dessus et se voit donc gratifier du précieux Sésame, niveau 2.

Anne Autret