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La France, comme une Evidens…

11 juin 2015 Pas de commentaire

evidens-de-beautéCharles-Edouard Barthes (photo) a dirigé la Maison Scherrer dans une autre vie. Le luxe, la beauté, les produits «haute couture», il connait. L’art du soin aussi : marié à une Japonaise et basé entre Paris et Tokyo, il est le créateur de la marque de cosmétique Evidens de Beauté qui étend, petit à petit, sa toile dans le monde et en Europe. « Nous avons une distribution très sélective, fondée sur la qualité du conseil et du service fournis aux clientes. Nous cherchons notamment à nous développer dans les spas haut de gamme qui sont à la recherche de soins pointus et exclusifs », précise le dirigeant.

Lancée il y a huit ans sur le segment premium, cette spécialiste des peaux sensibles et de l’anti-âge combine savoir-faire «made in Japan» et «made in France» via une quarantaine de produits vendus entre 65 € et 600 € (prix public). Des produits visage principalement, mais également quelques produits corps, quatre eaux parfumées et quatre bougies. Au cœur de leurs formules, un complexe anti-âge global et le Triple Collagène d’origine naturelle. «Nos laboratoires sont dirigés par le Pr Ishibashi à Tokyo. Nous avons eu la chance de pouvoir collaborer avec l’équipe de Recherche biomoléculaire de l’Université d’Hokkaido et de l’Institut National de Recherche Japonais», explique-t-il.

2013-Photo-officielle-CEB-ErikoHuit ans après son lancement, Evidens de Beauté est implantée dans 22 pays, Japon et Corée du sud en tête, via 550 points de vente triés sur le volet : spas (Grand Resort Bad Ragaz en Suisse, Capri Palace en Italie, Ritz Carlton à Séoul…), Medispas ® (Sha Wellness Clinic à Alicante en Espagne…), instituts haut de gamme, grands magasins de luxe (Harrod’s à Londres…), parfumeries…

Depuis trois ans, la griffe est également diffusée dans des spas urbains et des boutiques à l’enseigne, en Asie et en Europe. Ce réseau récent se compose aujourd’hui de trois spas Evidens à Tokyo et à Hong-Kong (*), et de trois boutiques ouvertes en fonds propres à Tokyo, Hong-Kong et Paris, plus une vitrine à Madrid.

boutique-evidens-parisDans la capitale française, la marque a jeté son dévolu sur la rue Boissière, dans le 16ème, pour y implanter sa boutique (visuel). D’ici à la fin de l’année, elle va faire l’objet d’une extension afin d’accueillir un institut composé de trois cabines. Seuls des soins visage, des manucures et des soins de beauté des pieds seront délivrés dans cet écrin de 110 m². «Toutes nos esthéticiennes seront japonaises : notre objectif est de faire découvrir la beauté et l’esthétisme à la japonaise», détaille-t-il.

A contrepied du positionnement premium d’Evidens, Charles-Edouard Barthes entend opter pour une stratégie de prix accessibles, autour de 60 € le soin «pas express», précise-t-il. Objectif poursuivi : créer du trafic et agir sur la notoriété de la marque. Pour le moment, la griffe est référencée dans six points de vente en France à Neuilly-sur-Seine, Lyon, Tours et Paris. Elle est également en vente sur son site internet. « Notre objectif à moyen terme est d’en avoir une cinquantaine avec un contrat de partenariat fort », dévoile-t-il. En Europe, le dirigeant ambitionne d’être présent dans 500 points de ventes d’ici à trois ans.

Anne Autret

(*) Le spa de Tokyo a été financé en fonds propres, contrairement aux deux spas Evidens de Hong-Kong qui ont été ouverts par un partenaire.

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