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Objectif développement pour Carole Franck

19 novembre 2012 Pas de commentaire

C’est l’histoire – désormais classique – d’une marque de cosmétique née dans l’institut et qui s’offre une cure de jeunesse. Créée il y a plus de 40 ans par Christiane et Christian Benet sur le concept de l’aromathérapie, Carole Franck vit un nouveau départ depuis janvier 2012 sous l’impulsion de Geoffroy de Rosamel, son nouveau propriétaire (ex-groupe Pierre Fabre).

Mise à plat de l’identité de marque, création de nouveaux packagings moins «dadames» (flacons sobres, bouchons noirs, nouvelle typo…), conception d’un logo inspiré de la porte d’entrée du spa parisien Carole Franck, rénovation des outils de PLV… Tous les paramètres du mix marketing sont passés à la moulinette par les actionnaires et le service marketing récemment créé dont la direction a été confiée à Anne-Laure Marquis (ex-Nuxe, ex-groupe Alès). «Nous avons notre propre R&D et une usine en banlieue parisienne. Nous avons investi dans notre laboratoire sur l’ensemble des process pour renforcer l’approche scientifique de la marque», indique par ailleurs Geoffroy de Rosamel. Son but : accentuer les efforts marketing et commerciaux pour déployer cette ligne de 65 produits (70% visage) désormais amputée de sa gamme homme. Et développer des produits à la fois préventifs et curatifs en capitalisant sur l’image et le savoir-faire anti-âge de Carole Franck.

L’année 2013 s’annonce donc riche en nouveautés et en repackagings – toute la gamme va y passer à commencer par la ligne Arômes Essentiels corps (visuel ci-dessous). Dès janvier, le sublimateur d’éclat Okana sera lancé sur le marché aux environs de 68 € TTC le flacon de 50 ml (photo). Porteur d’une triple promesse – unifiant/éclaircissant, antirides, apaisant/adoucissant -, ce soin complet à base d’extraits de nacres, de lys étoilé et d’algues donne le ton avec son conditionnement épuré, son nom qui invite au voyage, sa PLV… «Désormais, nous souhaitons donner à nos produits des noms qui appellent une histoire. Jusqu’ici, nous étions sur des noms génériques», précise Alban Behagle, directeur artistique de Carole Franck. Un soin cabine de 70 mn (110 € environ) mixant des modelages détoxinants et relaxants à de l’électro-acupuncture a également été créé par Nadège Tirion, responsable du spa parisien et de la formation.

Conjointement, un travail de fond est mené sur la distribution des produits. Actuellement, ceux-ci sont référencés dans 250 points de vente en France où la marque réalise 80% de son activité… Les instituts et spas représentent les 2/3 de la distribution et les pharmacies, le solde. A court/moyen terme, l’objectif est de totaliser 600 à 700 points de vente dans l’Hexagone en misant sur l’institut, les pharmacies ciblées aromathérapie, des parfumeries avec cabines et internet. Dans cette perspective, le site de la marque a été refondu. Sa nouvelle version sera mise en ligne en janvier 2013. Le développement dans les spas est également à l’étude. «Nous avons lancé une réflexion sur le concept que nous souhaitons mettre en place dans notre spa parisien qui existe depuis six ans maintenant. A terme, nous envisageons de le décliner en partenariat ou en franchise en France. Nous nous donnons 2013 pour réfléchit à la question», précise Geoffroy de Rosamel.

L’export constitue évidemment un autre axe de développement. Aujourd’hui, les ventes à l’étranger sont minimes et se concentrent en Asie (Chine, Malaisie, Japon, Corée, Thaïlande), au Moyen-Orient et en Europe (Grande-Bretagne, Italie…). En 2012, la société a ouvert l’Ukraine, les Pays Baltes et le Vietnam, mais elle ne cache pas son intérêt pour les Amériques et les Etats-Unis. Un marché que le nouveau patron de Carole Franck connait bien et qu’il a désormais dans sa ligne de mire.
Anne Autret

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