Non, Thalassa sea & spa, ce n’est pas fini ! La preuve ? Après trois ans d’absence, le numéro un de la thalasso en France était de retour au dernier salon des Thermalies, fin janvier à Paris. Et son développement est à l’ordre du jour au sein du groupe Accor. «Depuis l’arrivée de Denis Hennequin à la tête d’Accor, l’organisation a changé. Désormais, elle repose sur la consolidation de chaque site au sein d’une marque hôtelière – Sofitel, Novotel, Mercure, MGallery, Ibis… – afin de mieux travailler la dimension hôtellerie et restauration. Parallèlement, une structure transversale a été mise en place pour la thalasso. Nous sommes hébergés chez Sofitel, car nous voulons profiter de son développement international pour nous déployer dans le cadre d’une stratégie de montée en gamme», résume Vincent Moskovtchenko, directeur de marque Thalassa sea & spa.

Voilà pour les grandes lignes. D’ores et déjà, trois nouveaux sites ont rejoint le portefeuille de Thalassa sea & spa : le Sofitel Zallaq Thalassa sea & spa (5*), inauguré à Bahrein en novembre dernier (visuel du haut). Du jamais vu dans la région, qui accueille son tout premier centre de thalasso sur 2 000 m2 et deux étages avec 14 salles de soin d’hydrothérapie, une piscine d’eau de mer et une d’eau douce, des saunas, des hammams, un institut de beauté, un studio de yoga… En Italie, le Kalidria Thalasso Spa Resort -MGallery Collection (5*) et sa thalasso de 3 500 m2 (visuel ci-contre), et l’hôtel Capovaticano Resort Thalasso & Spa-MGallery Collection (5*), en face des îles Eoliennes, ont également rejoint le réseau. Le prochain sur la liste est le Sofitel Agadir Sea & Spa (5*), qui doit ouvrir ses portes à la mi-mars au Maroc dans un environnement particulièrement luxueux.

Parmi ces nouveaux entrants, Zallaq et Agadir (visuel à droite) sont sous haute surveillance. «Il est important pour nous de faire la démonstration de l’attrait de la thalassothérapie dans ces pays, auprès de cibles nouvelles, avant de poursuivre notre déploiement. Ce développement à l’international pourra s’appuyer sur la dimension luxe et internationale de Sofitel. En contrepartie, pour Sofitel, la thalassothérapie représente une histoire nouvelle, attrayante et différenciante par rapport au spa», analyse le responsable. Pour y parvenir, la marque entend jouer sur le savoir-faire à la française et sur les bienfaits de la mer : «on ne fera pas forcément sa commercialisation comme on la fait en France, où il existe une vraie culture de la thalasso», précise-t-il.

Et ce n’est qu’un début, puisque d’autres ouvertures sont prévues dans les prochaines années. Si la priorité est donnée à l’international, des projets pourraient aussi voir le jour en France d’ici deux à trois ans. Certains sites devraient faire l’objet d’une rénovation, voire quitter le giron du groupe : montée en gamme oblige.

Depuis fin 2011, date de cession du centre de Port Camargue au groupe Thalazur (pour des raisons étrangères à ce plan d’action, nous dit Vincent Moskovtchenko), la marque Thalassa Sea & Spa fédère sous sa bannière 15 centres de thalasso (6 à l’étranger, le solde en France) et un centre balnéo & spa (à Aix-les-Bains). Parmi les fleurons, Quiberon (5*, visuels ci-contre) et Dinard (4*), qui ont tous les deux été entièrement rénovés l’année dernière. «Nous allons continuer à travailler sur la formation des équipes et sur la façon dont doivent se dérouler les soins. Nous avons mis en place des protocoles très précis, et beaucoup insisté sur la dimension pédagogique, le cérémonial qui doit accompagner chaque soin, la façon d’expliquer les bénéfices des soins à nos clients», précise par ailleurs le responsable. Partout, on retrouve la nouvelle  ligne de cosmétiques marine de Thalassa sea & spa, aquaScience, forte d’une quarantaine de produits. L’heure est à l’investissement chez Accor…
Anne Autret