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Olivier Claire à la conquête des spas et des instituts haut de gamme

13 décembre 2018 Pas de commentaire

C’est une très belle entrée en matière… Cet automne, la jeune marque de cosmétique a signé un partenariat avec le groupe hôtelier indien Roseate Hotels and Resorts, afin de s’implanter dans ses trois spas Aheli en Inde. Grâce à cet accord, elle s’est ouvert les portes des spas hôteliers à l’international. Et ce n’est que le début, espère son fondateur Olivier Couraud. « Nous venons de signer avec le Four Seasons de Milan, et nous avons ouvert notre premier spa médical spécialisé dans l’anti-âge à Vichy », dévoile-t-il.

Olivier Claire ? Née en 2008 avec « le lancement de la première crème bio de luxe en France », revendique le dirigeant, cette marque de niche 100% française est l’une des rares sur le segment premium à signer des formules naturelles à base d’ingrédients bio. « Nos actifs proviennent majoritairement de végétaux d’origine bio et nos conservateurs sont certifiés Ecocert», indique-t-il. Dans une autre vie professionnelle, ce passionné de cosmétiques (photo) a été cadre commercial dans l’industrie pharmaceutique.

Depuis, il met son énergie à développer sa propre gamme en s’appuyant notamment sur cette expérience. « Nous concentrons tous nos moyens dans des formulations précises et réfléchies, et la R&D est poussée à son maximum. Nous avons testé chaque produit de soin, en menant des études en double aveugle auprès de panels de consommatrices qui utilisaient déjà des produits de beauté premium. Nous partons du résultat produit, pas des tendances », insiste-t-il.

Ce souci du résultat et des belles formules a donné naissance, en 2016, à une ligne de huit produits visage anti-âge, hautement concentrés en actifs naturels. Les prix ? 65 € le démaquillant, entre 138 € et 220 € les crèmes, 250 € le sérum (prix publics). Son fil rouge ? Tous contiennent du pollen frais de tournesol (un antioxydant), prélevé sur les pattes des abeilles pour être congelé frais, des cellules natives de criste marine (régénérante) et des cellules fraîches de wakame (restructurante). Depuis décembre, la marque signe aussi une crème pour les mains (55€ le tube 50 ml) : un premier pas vers la constitution d’une gamme pour le corps – cabine et retail.

Etant donné son positionnement premium, le dirigeant vise une implantation dans les parfumeries indépendantes et de niche (Tanagra à Nice, Elysées Parfums…), les concepts-stores (Montaigne Market…), les instituts haut de gamme et les spas (hôteliers, Medispa®…) en quête d’une marque naturelle de luxe spécialisée dans l’anti-âge. « Avec nos huit références, nous parvenons à couvrir quasiment toutes les problématiques de l’anti-âge. Après un soin cabine, trois produits en moyenne sont vendus », assure-t-il. Grâce à une deuxième levée de fonds réalisée début 2018, Olivier Couraud a étoffé son équipe pour accélérer le mouvement et recruté un responsable marketing, une directrice scientifique, une responsable de la formation, une personne en charge du développement commercial et international… De quoi donner un coup d’accélérateur et accroître la diffusion de la marque, tout en s’appuyant sur une stratégie d’accompagnement sur mesure et sur un mode de distribution volontairement sélectif. Aujourd’hui, Olivier Claire est présente dans 22 points de vente haut de gamme en France. D’ici fin 2019, son créateur espère doubler le nombre et en totaliser une cinquantaine. Lentement, mais sûrement…

Anne Autret (crédit photos : DR Olivier Claire)

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