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Physiodermie mise sur le bio et déploie ses ailes

21 avril 2020 Pas de commentaire

Dix produits certifiés Cosmos Organic, des formules « clean », minimalistes et concentrées, des packagings recyclables au look hi tech… Avec sa nouvelle gamme Clinical Swiss Organics lancée début 2020 (photo ci-dessus), la marque suisse Physiodermie confirme l’intérêt bien compris des marques de cosmétique pour le segment bio. Physiodermie ? Créée en 1974 à Genève par un biologiste passionné de plantes et d’huiles essentielles, cette griffe dédiée au circuit professionnel a été reprise il y a trois ans par Alexandre Vacher (photo). Depuis, ce jeune dirigeant venu de l’industrie cosmétique et pharmaceutique orchestre son développement en Suisse et à l’international. Pour l’instant, la société totalise une présence dans un millier de points de vente : des instituts de beauté, des day spas, des cliniques de médecine esthétique. Mais son directeur général voit plus loin… « Lorsque Physiodermie a été lancée par le Dr Calato, l’idée était d’apporter une réponse aux différents problèmes cutanés, dans une démarche presque médicale et personnalisée. Nous souhaitons rester fidèles à cet esprit », explique-t-il.

Quelque 80 références visage (70%) et corps composent aujourd’hui l’offre retail et cabine. Toutes sont développées et fabriquées en interne, dans le laboratoire basé à Genève et dans un site de production intégré : made in Switzerland oblige. La marque a notamment élaboré une dizaine de synergies d’huiles essentielles et d’extraits de plantes (les Biarome) convenant à chaque type de peau et/ou à chaque problématique. « Notre credo, c’est l’utilisation d’actifs végétaux hautement concentrés et de technologies de pointe, comme la micro-encapsulation individuelle multi-active. Dans notre offre conventionnelle, les actifs ne sont pas issus de l’agriculture biologique, mais nous nous efforçons de supprimer les ingrédients controversés, autant que faire ce peut ».

Depuis le début de l’année, Physiodermie signe également dix produits visage certifiés Cosmos, donc. Les ingrédients sont issus pour certains de l’esthétique médicale et plusieurs soins peuvent se mixer les uns aux autres, dans une approche personnalisée de la cosmétique. Au programme : un baume-en-lait démaquillant à l’huile de graines de chia, une brume anti-oxydante à l’acide férulique, un exfoliant intense aux AHA, une lotion rééquilibrante enrichie en Alpha-Glucan, trois sérums (hydratation intense à l’acide hyaluronique, purifiant à l’acide salicylique et au zinc, anti-rougeurs), une crème hydratation intense, un masque nourrissant apaisant et une huile éclat visage, composée principalement d’huile de rose musquée et de graines de chia.

La ligne Clinical Swiss Organics comprend aussi un écran solaire haute protection (Minéral SPF 30) certifié bio. Les prix publics ? Ils oscillent entre 30 € et 78 €, ce qui en fait une gamme relativement accessible. « Cette première ligne permet de réaliser une routine complète à domicile et à l’institut. Nous l’avons conçue pour les femmes qui ne souhaitent pas faire le choix entre le bio et l’efficacité. Notre propos n’est pas de lancer une énième gamme en mettant du vert dessus, cela ne sert à rien et ça desservirait notre marque. Ce que nous proposons, c’est l’efficacité clinique certifiée bio », argumente Alexandre Vacher. La France est l’un des tout premiers marchés à accueillir cette gamme au positionnement assez unique, qui séduit déjà la Suisse romande. « La France est un marché stratégique pour nous. Nous y avons réactivé notre filiale en 2017 », détaille-t-il.

Actuellement, Physiodermie est présente dans une soixantaine de points de vente dans l’Hexagone, parmi lesquels l’Hôtel de Beauté à Versailles. Une jolie référence. D’ici deux ans, le dirigeant espère multiplier ce chiffre par quatre. Un accord pourrait aboutir bientôt avec un hôtel 5* situé dans la région Rhône-Alpes, ce qui marquerait l’arrivée de la marque dans son premier spa hôtelier en France. Parallèlement, le développement de Physiodermie se poursuit à l’échelle internationale. Les Etats-Unis et le Canada constituent son premier marché à l’export. Mais la société réalise aussi 30% de ses ventes en Europe, où elle est présente en Espagne, en Italie, en Autriche, en Allemagne… Le déploiement de la marque en Asie est également dans sa ligne de mire. Dans cet objectif, une filiale a ouvert ses portes à Singapour en 2018, suivie d’une autre en Chine en 2019. Selon Alexandre Vacher, le chiffre d’affaires réalisé par Physiodermie a progressé de 30% entre 2018 et 2019.

Anne Autret

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