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Plein Zoom sur Cosmeeting Paris

12 septembre 2014 Pas de commentaire

Beyond-beautyUn salon qui perd en ampleur et en superficie d’année en année. Alors que Cosmeeting Paris et Creative Beauty (Informa) viennent de fermer leurs portes, force est de constater l’érosion de cet événement professionnel, considéré comme le grand rendez-vous de la filière beauté en France. Pour cette édition 2014, quelque 230 exposants avaient pris place dans le hall 4, porte de Versailles. Loin, très loin des 530 exposants dénombrés par les organisateurs en 2010. Parmi ses points forts, cependant, une dimension internationale plus prononcée, et le Zoom qui a une fois de plus tenu ses promesses avec son lot de griffes émergentes, françaises et étrangères. Au menu : naturalité, produits bio, biotechnologie. Et soins de star avec la présence de Marisa Berenson, venue en personne présenter sa marque de cosmétiques et sa conception de la beauté sur le salon. Morceaux choisis et coups de coeur.

Belle comme Marisa…

Marisa BerensonMarisa Berenson est une adepte de soins holistiques, de méditation, de «healthy food». Acquise aux bienfaits du wellness, la «it girl des années 70» a puisé dans ses souvenirs et dans son vécu pour signer trois lignes de produits inspirés de ses rituels de beauté et de ceux de sa grand-mère, Elsa Schiaparelli. Parmi celles-ci, le Soin Sublime, une gamme de 15 produits à l’huile de pépins de figue de barbarie, connue pour ses propriétés hydratantes, protectrices, régénératrices, anti-âge.

Alliant naturalité et glamour, cette ligne visage, corps et cheveux tire ses formules d’ingrédients naturels et bio. Elle est utilisée dans une sélection de spas au sein d’hôtels Sofitel (Marrakech, Rabat, Casablanca, Essaouira, Agadir, Marseille, Londres, Munich), aux termes d’un accord qui a démarré fin 2012 avec le groupe Accor. Elle a donné naissance à un protocole visage et corps de 2H30 et fera bientôt son apparition au So Spa du Grand Amsterdam, de Dubaï, de Macao, de Los Angeles…

soin-sublime-Marisa-BerensonParallèlement au circuit spa, le Soin Sublime (visuel) devrait trouver sa place dans les grands magasins, les concepts stores et autres points de vente retail sélectifs. Par ailleurs, la ligne sera bientôt disponible sur le site marisaberenson.com, qui fera à la fois office de site vitrine et de boutique en ligne.

«Le site est en pré-opening et devrait être finalisé fin octobre», précise Jean-Michel Simonian, fondateur de la société Unique Spa, en charge du développement de la marque. La e-boutique commercialisera également Le Rituel Bleu, une ligne de produits de massage à l’huile d’argan, baptisée ainsi en hommage à l’ami Yves Saint-Laurent, et le Rituel Blanc, une gamme pour le bain au lait d’ânesse, toutes deux destinées au circuit spa. A venir, également, un spa boudoir à Paris.

En forme comme DLab…

DLabFleur Phélippeau, fille de Jérôme Phélippeau, PDG de La Compagnie de Vichy, est à l’origine de ce jeune laboratoire français spécialisé en nutricosmétique. Sa spécificité : forte d’une gamme d’environ 25 références (beauté peau, cheveux, détox & minceur, équilibre & énergie), DLab développe ses formules 100 % naturelles en partenariat avec le Centre Nutritionnel de Vichy, bénéficiant ainsi de son expertise en dermatologie, nutrition capillaire et régénération cellulaire. Une proximité qui lui a permis de revisiter certains de ses classiques et de concevoir une ligne aux sels de Vichy en exclusivité mondiale.

Six produits (minceur, pureté, détente, capillaire, détox et jeunesse ; de 32 à 39 € prix public l’unité) composent cette gamme riche en sels minéraux qui devrait être disponible à la vente au printemps prochain. A noter que l’ensemble des packs de DLab seront également renouvelés d’ici à début 2015, afin de les mettre en conformité avec l’évolution de la réglementation. «Le nom des produits va changer. Nous allons en profiter pour changer certaines formule et inclure de nouveaux ingrédients», explique Sabrina Castelli, responsable développement de la marque, en insistant sur la haute concentration en actifs des produits. Destinée aux spas, instituts de beauté et salons de coiffure, DLab a été créée en 2009 et totalise aujourd’hui 150 points de vente environ en France (spa Aquamoon, Le Trianon Palace à Versailles, le Spark à Enghien…). La marque est présente en Russie et projette de partir à la conquête des Etats-Unis prochainement.

Pure comme Odaïtès…

OdaïtesElles sont trois sœurs : l’une est pharmacienne, l’autre chimiste, la troisième est rompue à la finance et au marketing. Ensemble, elles ont revisité les formules de leur grand-mère tunisienne, qui les a initiées à l’art du soin, et créé la marque de soin Odaïtès en hommage au dieu grec Daïtes, inventeur des festins. «Nous avons été marquées par les senteurs de fleurs distillées de notre enfance, la richesse des vergers de nos parents, le parfum de la fleur d’oranger», se souvient Nabila Chemillier-El Hedda, co-fondatrice et directrice générale de la griffe.

Huiles vierges de première pression (pépins de figue de barbarie, abricot, jojoba…), sève de date, jus frais d’Aloe Vera… Un soin particulier a été mis dans le choix des ingrédients, d’origine naturelle à 97%, et dans l’élaboration des quatre produits visage anti-âge qui composent la gamme. Dépourvus de silicone, de colorants, de PEG, ils combinent formules optimisées et sensorialité, faisant ainsi écho au claim de la marque, Apothicaire des Sens. Produit phare d’Odaïtès, la Crème Sensationnelle offre une action anti-âge globale grâce à la sève de datte (réparatrice, régénérante, anti-inflammatoire, antiradicalaire), à l’acide hyaluronique (hydratante), à l’huile de pépins de figue de barbarie (régénérante, réparatrice, lissante), à l’huile essentielle de néroli (anti-inflammatoire) et à la vitamine C et E (78 € environ les 50 ml, prix public).

La ligne comprend également l’Elixir Bonheur (sérum réparateur, 62 € les 15 ml), la Sève Divine de Dattes (masque éclat, 49 € les 50 ml) et l’eau de soin démaquillante Pure Merveille d’Aloe Vera (26 € les 250 ml). Tous les quatre seront disponibles à la vente à partir de fin septembre sur le site internet d’Odaïtès, en cours de finalisation, et début 2015 dans les autres points de vente. Circuits visés : les parfumeries de niche, les concepts stores, les pharmacies et les spas. Pour le moment, la griffe ne dispose pas encore de formats cabine. Mais un protocole de soin visage de 45 minutes a été créé afin de pousser la porte du circuit professionnel.

Certifiée comme Ami Iyök…

img_homeUn drôle de nom pour cette marque certifiée bio d’origine espagnole. Lancée en 2014, Ami iyök, la Terre Mère dans la langue du peuple Bribri, est le résultat de trois ans de développement. Douze produits visage et corps composent cette ligne anti-âge mixte créée par Elena Almion, 34 ans, qui trouve son origine dans la jungle costa ricaine. Remarquablement marketée, elle associe formules soignées, démarche  éco-responsable et ingrédients naturels et bio venus des quatre coins du monde : huile de Sacha Inchi en provenance d’Amazonie, huile d’olive méditerranéenne certifiée… Formules hautement concentrées, packagings noirs unisexes impactants, signatures tendance («ecosmetics», «Slow Aging»), emballages «roots» : cette petite nouvelle a de l’allure et a d’ailleurs remporté le Beauty Challenger Award décerné sur le Cosmeeting dans la catégorie bio et naturel.

Au menu, trois produits de «nettoyage & tonification» (tonique hydratant, exfoliant, masque purifiant ; de 47 € à 68 € environ prix public), trois soins «Hydratation & Nutrition» (une crème pour peau sèche, une crème pour peaux mixtes à grasses, une crème nuit ; de 82 € à 93 €), trois produits spécifiques (sérum yeux, sérum matifiant, roll-on anti-boutons ; 60 € à 62 €) et trois produits corps (minceur, nourrissant, huile solaire protectrice, hydratante et bronzante ; de 49 € à 105 €). Ces prix relativement élevés destinent Ami Iyök à des points de vente haut de gamme. Aujourd’hui, la marque est diffusée en Espagne dans des parfumeries de niche, des concepts stores, des spas, mais également en Pologne et à Hong-Kong. Cinq rituels de soin, quatre pour le visage et un pour les jambes, ont été créés par la jeune dirigeante qui est à la recherche d’un distributeur en France.

Ami_Iyok

Enfantine comme Phytosuisse…

C’est une « pousse » suisse qui n’en est qu’à ses débuts. Conçue par Emilie Rogg, une jeune phytochimiste, Phytosuisse part aujourd’hui à la conquête des consommateurs avec Prélude, une ligne dédiée aux enfants de 4 à 12 ans. Belles formules naturelles, textures douces et sensorielles, parfum hypoallergénique : adepte d’une dermocosmétique raisonnée et «safe», la jeune femme a mis au point sept produits d’hygiène et de soin vendus de 20 € à 30 € environ (prix publics). Son plus ? A côté d’une gamme de soins quotidiens (crème visage hydra-protectrice, lait fluide corps, gel nettoyant corps et cheveux, gel nettoyant visage et mains), Prélude se compose de trois complexes d’actifs pour les petits bobos, les agressions de l’hiver et celles de l’été. Conditionnés dans des flacons compte-gouttes, ils s’utilisent seuls ou en complément des autres produits, pour un usage personnalisé. «Les soins Essential SkinCare ont été élaborés pour renforcer la barrière cutanée immature des enfants et pour prévenir la sécheresse et la sensibilité de leur peau», résume Emilie Rogg.

Packagings ergonomiques et pictogrammes ludiques permettent aux enfants de s’approprier ces produits destinés aux pharmacies, aux parapharmacies et aux spas – de montagne, notamment. Petite réserve : étant donné le design enfantin de la ligne, les plus de 10 ans ne s’y retrouveront sans doute pas… Après les enfants, la marque travaille d’ores et déjà sur l’élaboration d’une ligne pour les peaux matures (45-60 ans). Celle-ci pourrait voir le jour à la mi-2015. L’objectif de la jeune femme ? «Apporter une réponse adaptée à chaque tranche d’âge, en développant à chaque fois des formules qui répondent aux problématiques de base, et des complexes d’actifs qui permettent de traiter les problèmes particuliers».

Phytosuisse

High tech comme Bioeffect…

bioeffect-mollecular-farmingCette griffe made in Islande a été créée en 2011 par trois scientifiques spécialisés dans la recherche sur les activateurs cellulaires dans le domaine médical. Son plus ? Ses produits intègrent tous dans leurs formules la protéine EGF (Prix Nobel de médecine), un facteur de renouvellement cellulaire présent naturellement dans la peau. Pour reproduire cet «activateur de jeunesse», le laboratoire islandais Sif Cosmetics a fait appel à la technique de «mollecular farming» en s’appuyant sur les propriétés de l’orge. Une exclusivité mondiale qui a engendré une gamme anti-âge courte, aux formules épurées et hautement concentrée en actifs.

serum-yeux-bioeffectCinq produits composent cette ligne high tech aux packagings design blanc et vert. Le contour des yeux EGF Eye Serum, sorti cette année, constitue le dernier lancement en date. Vendu autour de 79 €, ce soin global se loge dans un flacon équipé d’une bille en acier et d’un poussoir design (visuel ci-contre). Clean et moderne. La ligne comprend aussi un sérum de nuit, produit phare aux vertus hydratantes, nourrissantes, redensifiantes, raffermissantes et éclat (139 €, 15 ml). Sans parfum, ni colorants, ni conservateurs. S’y ajoute une crème de jour disponible en deux versions (peaux sèches et très sèches, peaux normales à mixtes ; 65 € le pot de 30 ml, 95 € le pot de 50 ml), une cure de 30 jours (250 €) et un sérum corps à la fois nourrissant, lissant et repulpant (95 € les 75 ml).

Depuis son lancement il y a trois ans, Bioeffect a fait l’objet d’études, de publications, et connait déjà un succès certain. Aujourd’hui, la marque est implantée dans 26 pays. En Europe (140 portes dont 30 instituts en Allemagne), mais également en Corée, au Japon, en Chine, à Hong Kong et au Canada. Dans l’Hexagone, elle est distribuée par Sif Cosmetics Gmbh, dirigée par Michael Shin, et totalise pour l’instant une quarantaine de points de vente dont Colette, Mademoiselle à Toulouse, la Parfumerie Bouteille à Cannes, Soleil d’Or à Lille… Sa cible : les belles parfumeries, les concepts stores mais aussi les spas et instituts désireux de travailler avec une griffe high tech issue de la biotechnologie.

Bioeffect

 

Latine comme Ayres…

ayresayresAyres. Cette jeune marque pour le corps et la maison doit son nom à Buenos Aires et aux origines argentines de son fondateur. Après 18 ans passés dans le secteur des parfums et des cosmétiques de luxe, Estée Lauder, Kenzo, Givenchy, Alejandro Rasic est aujourd’hui à la tête de sa propre société. De ce passé à la direction et au développement de marques prestigieuses outre-Atlantique, il a hérité d’un sacré sens du marketing et des produits bien faits, qu’il met aujourd’hui au service de sa propre griffe.

Le résultat, c’est la création de trois «collections» pour le corps aux huiles essentielles et aux ingrédients naturels. Toutes se composent d’un savon surgras, d’un gommage, d’un beurre (karité), d’une crème de douche à l’huile de jojoba et d’une eau de soin hydratante et revitalisante. Fabriquées aux Etats-Unis et positionnées dans le haut de gamme, elles se déclinent en trois univers olfactifs et revendiquent leur «latin touch» : Rouge, la ligne Midnight Tango aux huiles essentielles de fleur d’oranger, de romarin, d’ylang et de vanille ; Jaune, la ligne Pampas Sunrise aux huiles essentielles de citron, de mandarine, de bergamote, de menthe verte, de cèdre, de patchouli… ; Bleu, la ligne Pantagonia aux huiles essentielles de bergamote, de citron, de lavande, de romarin, de jasmin, de sapin, de patchouli… Une ligne de bougies parfumées à la cire de soja et aux huiles essentielles – Energizing, Calming – complète l’offre de cette jeune marque qui ambitionne de trouver sa place en Europe dans le circuit sélectif et dans les spas haut de gamme.

Branchée comme Und Gretel…

maquillage-bio-und-gretel...und GretelUnd Gretel : c’est le nom de cette griffe de maquillage certifiée BDIH qui a remporté le Beauty Challenger Award 2014 dans la catégorie make up. Créée par la make up artist Christina Roth et par Stéphanie Dettmann au marketing, cette marque « made in Berlin » à la fois bio et branchée se distingue par ses jolis packagings blanc et noir et par ses emballages colorés. La gamme est relativement courte mais couvre les principaux segments à l’exception des vernis : teint (fonds de teint, correcteurs, poudres, poudre compacte), yeux (eyeliners, fards, mascaras…), lèvres (rouges à lèvres, gloss). Soit une cinquantaine de références vendues de 18 € environ l’eye-liner à 78 € la poudre (prix publics). Und Gretel est en cours de lancement. Elle cherche notamment à s’implanter en France dans des boutiques retail, des spas ou des instituts qui sauront accompagner sa mise sur orbite.

Anne Autret

 

 

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