L’Ecole des Spas et Instituts (ESI), dirigée par Sandra Kennou, ajoute une corde à son arc. Après avoir décroché la reconnaissance de son diplôme de Technico-Opérateur de Spa par l’Etat en 2013 (RNCP, titre professionnel de niveau III, Bac +2), elle offre depuis octobre la possibilité de l’obtenir par le biais de la VAE – Validation des Acquis par l’Expérience.

Ce dispositif agréé par le Code du Travail permet d’obtenir la reconnaissance officielle des compétences acquises par l’expérience professionnelle ou personnelle. A l’Ecole des Spas et Instituts, il s’adresse à toute personne pouvant justifier de trois ans cumulés dans un spa ou en institut, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut (salarié, non salarié, bénévole) et son niveau de formation. Le pré-requis : avoir capitalisé un savoir-faire suffisant dans la prise en charge d’une clientèle internationale, dans la gestion des prestations de bien-être, dans la gestion d’un espace de bien-être, et dans le développement de l’activité de bien-être ou de spa. Autant de champs de compétence qui figurent au programme de la certification de Technico-Opérateur de Spa.

Plus concrètement, la VAE se déroule en deux temps : le candidat remplit d’abord un livret de recevabilité qu’il soumet à l’ESI. S’il franchit cette étape, il doit alors apporter les preuves de ses différentes expériences professionnelles dans la rédaction d’un deuxième livret. Pas de formation ni de cours à l’école : la validation est accordée – ou pas –  sur la base des informations réunies dans ces deux documents. Elle est délivrée par un jury composé de professionnels. «La commission se réunira en juillet, en septembre, en décembre et sans doute à un autre moment dans l’année», précise Sandra Kennou. Pour mener à bien cette démarche professionnalisante, les candidats sont redevables de 1500 €. Pour 1000 € supplémentaires, soit un total de 2500 €, l’ESI met à leur disposition une cellule d’accompagnement (atelier d’écriture, entretiens individuels…) afin de les aider à préparer et à rédiger leur dossier.

Anne Autret