Pour la première fois depuis sa création fin 2010, le S.P.A.S (Syndicat Professionnel des Activités de Spa) organise le 17 novembre prochain une journée de conférences et d’échanges à l’attention des professionnels du spa et du bien-être. Mises en place avec le soutien de la Ville d’Enghien-les-Bains et du groupe hôtelier Lucien Barrière, ces rencontres intitulées Sortie de Crise auront lieu à Enghien (95), à proximité de Paris. Pour cette première, Jean-Jacques Gauthier, le président du S.P.A.S, a souhaité nourrir la réflexion des professionnels en pistant les tendances lourdes de la consommation et en dressant des perspectives d’avenir pour le marché du spa.

D’où l’intervention de Nathalie Damery, présidente de l’Observatoire Société et Consommation, qui viendra faire un point sur les grandes tendances sociétales et sur leurs implications dans le domaine du bien-être et du spa. Gérard André, ex-conseiller pour le Commerce Extérieur de la France, parlera quant à lui du spa du futur à l’aune d’un parcours professionnel particulièrement riche dans le wellness. Le Dr Jacques Desplan, président-fondateur du groupe Fontalvie, présentera son concept d’optimisation santé R Révolution Santé qu’il a dévoilé récemment à Montpellier. Son intervention sera suivie d’une table ronde animée par L’Actu Spa et Bien-Etre. Elle sera consacrée au « spa santé » et à la santé dans le spa, au coeur des réflexions dans le secteur du bien-être qu’il s’agisse du spa, de la thalasso ou des centres thermaux.

Enfin, le «spa connecté» fera l’objet d’un tour d’horizon consacré aux différents outils numériques susceptibles de constituer une aide à la gestion d’un spa (géolocalisation, suivi et fidélisation de la clientèle…). Un éclairage particulier sera apporté sur le sujet par Julien Daubert-Panasyuk, cofondateur de la start up Goria, première plateforme web capable de rassembler l’ensemble des données sport, santé et bien-être relatives à toute personne, à partir de ses objets connectés et de ses applications. Les Rencontres du S.P.A.S auront lieu le lundi 17 novembre, à partir de 9H, à l’Auditorium des Rives d’Enghien Lucien Barrière. L’entrée est libre. Inscription : contact@syndicat-spas.org ou auprès de l’office de tourisme d’Enghien-les-Bains au 01 34 12 41 15.

L’Actu Spa & Bien-Etre : à qui s’adressent ces rencontres ?

Jean-Jacques Gauthier : nous avons décidé de lancer les Rencontres du S.P.A.S afin de réunir la profession en dehors d’un salon «marchand». Notre cible première est bien évidemment les adhérents du Syndicat Professionnel des Activités de Spa, donc les propriétaires ou les gestionnaires de spa. Mais nous espérons aussi accueillir les autres acteurs du secteur : fabricants, labos, consultants, formateurs, écoles, concepteurs, journalistes…

Quels sont vos objectifs ?

Jean-Jacques Gauthier : notre objectif est de faire le point sur l’état actuel du marché et sur les perspectives d’avenir. Il est nécessaire de percevoir les évolutions du secteur afin d’être plus réactif et plus fort face à la crise qui impacte tous les secteurs, y compris celui du spa, et de permettre à chacun de trouver de nouvelles pistes de développement. En tant que syndicat professionnel, nous souhaitons aussi favoriser les échanges BtoB dans le cadre d’un espace qualitatif et convivial… Et peut-être interpeller les pouvoirs publics et les parlementaires sur une profession en attente de reconnaissance officielle, nous n’avons toujours pas de convention collective, ni de code APE, et de gestes forts pour valoriser le secteur. La possibilité d’utiliser le terme «massage de bien-être», sans courir le risque de sanctions, en est un.

Y aura t’il d’autres rencontres ?

Jean-Jacques Gauthier : la volonté est de créer un événement récurrent, mais cela dépendra de la réponse de la profession à ce premier rendez-vous. Un bilan sera établi pour évaluer la pertinence de la mise en place d’un événement régulier et annuel. Enghien-les-Bains, ville du bien-être et ville thermale du Grand Paris, souhaite développer des initiatives de cet ordre avec son partenaire le Groupe Barrière.

Propos recueillis par Anne Autret