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Nature is Future dope son développement en France

16 janvier 2020 Pas de commentaire

La gamme existe depuis plus de dix ans et pourtant, elle est encore relativement confidentielle. Plus pour longtemps, espèrent ses créateurs… Lancée en 2012 et confinée jusqu’ici à la région Grand-Est pour sa distribution, la marque de cosmétique Nature is Future voit désormais plus loin et souhaite élargir son implantation en France. Sa cible ? Les instituts de beauté, les spas, les établissements thermaux en quête de produits éco-responsables, certifiés bio et aux formules à la fois « clean » et pointues.

Derrière cette marque pionnière se trouvent les Laboratoires Phytodia, basés à Illkirch-Graffenstaden en Alsace, qui fêtent leurs 15 ans cette année. Créé en 2004 par Régis Saladin, docteur en pharmacologie, ce laboratoire spécialisé dans la recherche et la valorisation d’actifs végétaux collabore pour les plus grands groupes français et internationaux dans les secteurs de la cosmétique et des compléments alimentaires. Aujourd’hui, l’heure est venue d’accélérer le développement de ses propres marques de cosmétique : Nature is Future dans le circuit professionnel, Alsarnica (une huile de massage composée d’arnica des Vosges) dans les pharmacies – et une troisième qui devrait être dévoilée fin 2020. « Nature is Future est une marque à la fois bio, technique et très sensorielle. La gamme professionnelle a été lancée en 2017 et d’ici trois ans, notre objectif est de devenir leader des soins bio dans les instituts et les spas thermaux », explique Régis Saladin (3ème en partant de la droite sur la photo).

Ses atouts ? Bénéficiant de la R&D des Laboratoires Phytodia, la gamme se compose pour l’instant de 15 produits visage et corps, dont 4 destinés à la cabine uniquement : un enveloppement à l’argile, un modelage minceur, un masque purifiant à l’argile et une huile de tournesol désodorisée. Elle se structure en trois lignes : Indigo et ses 5 produits visage hautement concentrés pour la prévention et la réparation (crème antioxydante, crème antirides, masque hydratant et énergisant, sérum tenseur et dynamisant, contour des yeux anti-fatigue) ; Argent et ses 4 références multifonctions (gommage doux visage et corps, crème hydratante visage et mains, eau micellaire, démaquillant biphase visage, yeux, lèvres) ; la ligne Or dédiée au corps (gel minceur et raffermissant), qui s’enrichira d’un lait hydratant à la mi-février. Trois huiles (aux huiles essentielles locales) viendront également compléter l’offre dans les prochains mois sur le segment du bien-être.

Pas de multiplication des références, donc : éco-responsabilité et simplicité d’utilisation (pour les esthéticiennes et les consommatrices) oblige… ! « Il s’agit d’une gamme volontairement courte, qui couvre tous les besoins de la peau et qui bénéficie de notre expertise en phytothérapie. Nous partons du problème de la peau et grâce à nos techniques de pointe, nous sélectionnons seulement certains extraits de la plante, afin d’utiliser les molécules qui nous intéressent », détaille le dirigeant.

Tous les produits sont labellisés Cosmos Organic et Qualité France, et tous font la part belle aux plantes locales – qui sont récoltées dans les Vosges et en Alsace par des producteurs respectueux de l’environnement. Les formules contiennent des extraits de renouée bistorte pour son action antirides, d’alchémille pour ses propriétés minceur et raffermissantes, de sarriette des montagnes pour ses vertus anti-oxydantes, d’arnica… Les ingrédients controversés et les huiles essentielles sont exclus autant que faire se peut, et la plupart des formules contiennent une vingtaine d’ingrédients maximum : less is more… « Nous avons déjà travaillé sur plus de 400 plantes et grâce aux travaux de recherche et d’innovation menés par notre équipe scientifique, nous avons réussi à développer 13 actifs végétaux, que nous utilisons ou allons utiliser dans nos produits cosmétiques », précise Régis Saladin.

Aujourd’hui, Nature is Future est implantée dans 64 instituts partenaires et six stations thermales du Grand Est, parmi lesquelles les thermes de Vittel et les thermes de Contrexéville. Parallèlement au circuit professionnel, la gamme est également disponible à la vente sur le site de e-commerce des Laboratoires Phytodia, dans une fourchette de prix compris entre 12 € l’eau micellaire 125 ml et 60 € le sérum (prix publics). L’objectif de sa direction est d’étendre sa distribution à l’ensemble des régions françaises. Pour ce faire, une équipe commerciale est en cours de création.

Anne Autret

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