Accueil » Le Magazine • Business & communication

Château des Tourelles, un an plus tard…

10 juin 2014 Pas de commentaire

chateau-Tourelles-thalassoEmmanuel Borla est à la tête de l’hôtel & thalasso Relais Thalasso de la Baie de La Baule (Château des Tourelles) depuis début mai. Il y a bientôt un an, le dernier-né et flagship du groupe Phélippeau a ouvert ses portes face à la mer, à Pornichet, inaugurant un nouveau concept de thalasso en France. Avec ses 17 Suites Relais Thalasso, qui révolutionnent la prise en charge des curistes. Et avec le lancement de la cure Thalavie personnalisée, fondée sur la prévention, qui a vocation à remplacer les cures classiques à terme au sein du groupe. Premier bilan et projets avec le nouveau directeur général du site.

Etes-vous familier de l’univers de la thalasso ?

Emmanuel Borla : pas vraiment ! La thalasso est une totale découverte pour moi, mais j’ai dirigé pendant quatre ans le Boscolo Hôtel Exedra à Nice, où il y avait un spa. L’une de mes principales missions est de faire cohabiter sur un même site la partie hôtelière, le centre de thalassothérapie et le restaurant. En ce qui concerne la thalasso, je peux m’appuyer sur Géraldine Havet, qui a pris les fonctions de directrice en novembre dernier. Quant à la clientèle hôtelière, elle reste en général deux ou trois jours sur place et consomme plutôt des soins spa. Je ne suis donc pas complètement dépaysé… !

Quel premier bilan pouvez-vous tirer de l’activité thalasso ?

Relais-Thalasso-SuiteEmmanuel Borla : en mai, l’activité thalasso a représenté 40% de notre chiffre d’affaires global. Plus on va avancer, plus la thalasso va prendre de l’ampleur, elle suit un cycle d’évolution normale. Le ressenti est très positif : le taux de satisfaction de nos clients atteint 100% ! C’est vrai de nos Suites, qui permettent de recevoir tous les soins dans une même cabine de 45 m² avec une hydrothérapeute attitrée, sans rupture de temps. Nos curistes sont des habitués de la thalasso et tous saluent la personnalisation de la prise en charge. C’est vrai aussi de la cure Thalavie, qui rompt avec les cures classiques et qui offre une prise en charge globale et sur mesure. Thalavie ne représente encore que 10% des cures, car cela prend du temps de communiquer sur une telle révolution. Mais le concept de la prévention santé séduit et nous permet de toucher une clientèle étrangère : six clients Thalavie sur dix viennent de Suisse. Et le vrai challenge du secteur, c’est de faire connaître la thalasso à l’étranger.

Qu’en est-il de l’hôtellerie ?

Emmanuel Borla : notre hôtellerie est d’un très bon niveau 4****. En avril, mai et juin, le taux de remplissage oscille entre 50% et 60% : pour des mois de début de saison et pour un nouvel établissement, on n’est pas mécontent ! Tout est bien en place. Reste à le faire savoir en étant plus visible sur internet. A part certaines institutions, c’est un passage obligé dans l’hôtellerie.

chateau-Tourelles-restaurantLa restauration est en train d’évoluer… ?

Emmanuel Borla : c’est exact. Nous avons changé de chef : Caroline Duval, la seconde d’Arnaud Thiry, le remplace depuis quelques jours. Le restaurant offre une capacité de 150 couverts et nous en servons 110 par jour en moyenne. Notre objectif est de recentrer notre restauration sur une connotation locale et sur les produits de la mer. Nous souhaitons répondre à toutes les attentes en proposant une cuisine à la fois gourmande et nutritionnelle. Nous devons aussi trouver un équilibre tarifaire. Nous sommes encore en phase de lancement, c’est le moment où l’on peut encore se poser des questions ! La nouvelle carte sort ces jours-ci avec une partie bio et nutritionnelle. Nous allons aussi développer une carte de brunchs : le restaurant attire une clientèle locale grâce aux brunchs dominicaux que nous avons lancés en avril. L’hôtellerie, la restauration et la thalasso sont indissociables les uns des autres. Mon objectif est de coordonner l’ensemble et de trouver une bonne harmonie entre les trois. Avant l’ouverture de l’établissement, il n’y avait pas d’hébergement ni de restauration au sein du Relais Thalasso de La Baule. Tout est donc à construire.

Propos recueillis par Anne Autret

espace-hydromarin-relais-thalasso-pornichet

Laissez un commentaire !

Add your comment below, or trackback from your own site. You can also subscribe to these comments via RSS.

Be nice. Keep it clean. Stay on topic. No spam.