Et une enseigne d’aquabiking de plus. Dans les traces de Waterbike et d’Envido, inaugurée tout récemment, c’est au tour de Body Forme de faire son arrivée sur le marché. Le premier espace pilote a ouvert ses portes sur 160 m2 à Neuilly, à la place d’un Point Soleil. Et pour cause : Dominique Olivier, créateur de la chaîne de bronzage (cédée en 2009), est à l’origine de ce nouveau réseau qu’il entend développer sous licence de marque dans l’Hexagone. Un deuxième centre est en cours d’ouverture à Paris, rue Vavin, toujours en fonds propres. «Nous avons une autre option à Paris et une ouverture de prévu à Aix. Nous travaillons sur le concept depuis juillet 2012 et nous commençons le développement», précise le dirigeant. Sa cible ? Les grandes villes et les communes de taille moyenne. Sous trois à quatre ans, ce dernier espère être à la tête d’une centaine de centres Body Forme. «Lorsque nous totaliserons 10 points de vente, j’envisage de faire rentrer des investisseurs et de procéder à une LBO», dévoile-t-il.

Afin de convaincre investisseurs et candidats à la licence, Dominique Olivier a travaillé avec un ingénieur piscine pour mettre au point un concept différent, respectueux de l’environnement et générateur d’économies d’énergie, argumente-t-il. Plus concrètement, les centres Body Forme fonctionnent en circuit fermé selon les normes piscine réglementaires. L’eau utilisée lors de chaque séance est recyclée et traitée ; elle est changée tous les trois ou quatre mois seulement. Gains espérés : 18 000 € sur la facture d’eau par an. Quant aux spa bikes Dynamika «dernière génération», ils sont équipés de 18 buses d’hydromassage et se remplissent en une minute seulement (contre plus de 5 minutes généralement). Chromothérapie, écran télé et système de vidéo coaching en prime.

Le modèle de développement de Body Forme repose sur la création de centres au design minimaliste abritant 7 à 8 cabines (solo et duo) au minimum. Outre un droit d’entrée de 7650 €, l’ouverture d’un espace nécessite un apport initial de 100 000 € auquel s’ajoutent 5% de royalties après 6 mois d’exploitation et une redevance de 2% pour la communication nationale. Dominique Olivier en est convaincu : étant donné l’engouement des consommateurs et le large public qu’elle draine, la pratique de l’Aquabiking a de beaux jours devant elle. Mais attention, guerre des prix en vue.

Anne Autret