Il s’agit d’un concept beauté et bien-être venu d’Asie pour les femmes et les hommes pressés, avec ou sans rendez-vous. Une enseigne qui a vocation à se déployer en franchise dans les lieux de passage (centres commerciaux, gares, aéroports, business centers…), lorsque le modèle aura été éprouvé. Son nom : BeNow. Ses créateurs : Hugues de Braucourt et Diane Frachon, un frère et une sœur issus tous deux d’une grande école de commerce. Son offre : des soins express de 10 à 30 minutes, facturés entre 10 et 30 euros aux clients. Coupe de cheveux à sec, chignon, pose d’extensions et de faux-cils, manucure à la Brésilienne, soins du visage, massages, service barbier…, les prestations sont nombreuses, et elles sont réalisées avec six marques partenaires (ELF, Matrix Biolage, Docteur Renaud, Balbcare, GHD, HEB).

Après avoir ouvert le premier BeNow fin 2010 au centre commercial Lyon La Part Dieu (photos du haut et ci-contre), ses fondateurs s’attaquent aujourd’hui à Paris en s’appuyant sur trois formats : le comptoir  boutique (25 à 50 m2), qui propose l’offre complète et une partie retail plus développée, le kiosque (15 à 25 m2) et le corner pour les grands magasins (15 à 25 m2). Après la station de métro Madeleine il y a trois mois, un corner vient d’être inauguré au BHV Rivoli, tandis qu’un troisième point de vente est prévu prochainement à la station de RER Auber-Opéra. Tous arborent les mêmes codes-couleurs (marron, beige, vert vif) et le même mobilier épuré, organisé autour de bars et de postes polyvalents. A l’entrée des comptoirs, un écran digital affiche le temps d’attente.

Sous deux ans, Hugues de Braucourt vise une quinzaine de boutiques en France. Mais d’abord, il doit tester les trois formats et les implantations types, et fixer son mode opératoire (droits d’entrée, montant de la redevance…). «Depuis notre ouverture à Lyon, il y a eu beaucoup de changements dans le point de vente », illustre-t-il. Après un an d’existence, celui-ci totalise 1 000 clients en moyenne par mois (2/3 de femmes), pour un panier moyen de 20 euros. «Sur 10 clients, 6 sont déjà venus», précise-t-il. Des discussions sont également en cours avec des partenaires potentiels pour déployer BeNow à l’étranger.
Anne Autret