L’enseigne dédiée à la beauté du regard (restructuration des sourcils, extensions et rehaussement des cils, mascara semi-permanent, micro-pigmentation…) accélère son développement. Créé fin 2010 par Florence Temim, Le Boudoir du Regard a ouvert en novembre sa première boutique en franchise à Paris, dans le quartier des Buttes Chaumont. Et ce n’est qu’un début. Courant 2014, des implantations sont en effet prévues dans les métropoles françaises (Marseille, Lyon, Lille, Bordeaux, Nantes…) et à l’international, Italie en tête. «Nous visons les centres villes mais nous n’avons pas besoin d’emplacements numéro un. La plupart de nos clients nous connaissent par le web et les réseaux sociaux, nous avons une communication internet très importante», précise la dirigeante, qui réfléchit aussi à l’introduction de sa marque dans certains spas et chaînes hôtelières.

Avant de se lancer dans la franchise, Florence Temim a testé deux unités pilote à Paris. Verdict ? La surface idéale d’un Boudoir du Regard est de 45 m² à 50 m², avec un minimum de 4 fauteuils et une équipe de 3 à 4 personnes. Les droits d’entrée s’élèvent à 15 000 euros HT, et la redevance d’exploitation de la marque à 7% du chiffre d’affaires, estimé entre 200 000 et 250 000 euros la première année (base 4 fauteuils). Une formation comprise dans les droits d’entrée est délivrée aux futurs franchisés par la BDR Academy, validée par l’Agence Régionale de la Santé. Ils y apprennent notamment la méthode de restructuration des sourcils, suivie d’une micro-pigmentation, mise au point par la fondatrice de l’enseigne. Une formation à l’hygiène et à la salubrité, obligatoire pour la micro-pigmentation, figure aussi au programme.

Anne Autret