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Les Français surveillent leur poids mais…

10 juin 2013 Pas de commentaire

La gestion du poids et les solutions permettant d’encourager la pratique sportive sont au cœur de la dernière enquête de l’Observatoire de la Santé Le Figaro-Weber Shandwick, OpinionWay, réalisée fin mai (*). Alors que la sédentarité frappe un nombre croissant de personnes dans l’Hexagone, ce sondage révèle que les 3/4 du panel déclarent surveiller leur poids, 51 % pour perdre des kilos et 19 % pour se maintenir. Parmi les candidats à l’amaigrissement, on trouve 55 % des femmes mais aussi 47 % des hommes… Toujours selon l’étude, 88 % des Français estiment qu’une activité sportive plus intense ou régulière leur permettrait d’avoir une meilleure maîtrise de leur poids.

La prise de conscience est donc bien réelle et concerne aussi la gent masculine. De là à passer à l’acte… Si l’on en croit les résultats de l’enquête, 12 % seulement des sondés déclarent faire au moins deux heures de sport par semaine. Belle illustration de l’indéboulonnable clivage entre attitude (ce que je pense/ce que je sais) et comportement (ce que je fais)… Pour renverser la tendance, la promotion de l’activité physique à l’école et au travail figure parmi les principales solutions mises en avant par les personnes interviewées.

Plusieurs mesures sont également évoquées afin d’inciter les Français atteints de maladies liées à la sédentarité (diabète, maladies cardiovasculaires, ostéoporose…) à pratiquer une activité physique. Près de 8 Français sur 10 (78 %) évoquent la création de lieux dédiés, et 72 % la diffusion d’indications précises (fréquence, durée, intensité) sur l’activité physique nécessaire pour prévenir l’apparition de ces maladies. Assez logiquement, ces deux mesures sont davantage citées par les plus de 65 ans. Vient ensuite le remboursement des activités physiques par la sécurité sociale ou les mutuelles (48 % malgré le « trou de la sécu ») devant le port d’un podomètre (47 %)… En revanche, l’adoption de pénalités dans le remboursement des médicaments a nettement moins de succès et remporte l’adhésion de 26 % des sondés seulement.

Anne Autret

(*) Etude réalisée les 29 et 30 mai 2013 auprès d’un échantillon national représentatif (France métropolitaine) de 1 008 individus de 18 ans et plus.

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