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L’Oxygénation Hyperbare dédiée au bien-être arrive en France

23 avril 2018 1 commentaire

L’utilisation de l’OHB (Oxygénation Hyperbare) était réservée jusqu’ici au milieu hospitalier en France, afin de traiter certaines pathologies lourdes : intoxication au monoxyde de carbone, accident de décompression, mauvaises cicatrisations… Ce n’est plus le cas depuis début avril, avec l’inauguration du premier centre 0² Relax à Paris. Cet espace dédié au bien-être a ouvert ses portes boulevard Saint-Michel, sur une surface d’environ 70 m² sur deux niveaux. Au rez-de-chaussée, il se compose de l’accueil, d’une salle d’attente et de quatre petites cabines au design minimaliste, où sont installés quatre caissons hyperbare individuels commercialisés sous la marque Kino.B – déjà implantés en Espagne, notamment.

Une première dans l’Hexagone, portée par Stéphane Bochart, le directeur du centre, et par Mikaël Ermine, en charge de la distribution des caissons en France depuis fin 2017. « Nous sommes très en retard en France par rapport à l’étranger, explique-t-il. Pour un usage médical, il s’agit d’oxygène pur à 100% et la pression oscille entre 1,5 et 3 ATA. Avec le caisson Kino.B, le niveau de pression est de 1,3 ATA et il s’agit d’oxygène pur à 97% ». Soit quatre fois plus qu’en temps normal. L’oxygène provient de l’air ambiant, qui est filtré et purifié par un concentrateur d’oxygène. Quant au caisson, il est fabriqué en Chine et se présente sous la forme d’un cocon en polymère et structure acier, qui se monte et se démonte facilement, assure Mikaël Ermine. Il se décline en deux modèles, assis (9700 € HT) et allongé (9500 € HT), et il est livré avec un concentrateur d’oxygène et un compresseur d’air.

Etant donné ses caractéristiques techniques, le caisson Kino.B est destiné à un usage bien-être uniquement pour préparer ou récupérer d’un effort physique, stimuler les fonctions cérébrales (concentration intellectuelle, mémoire), lutter contre le stress, la fatigue et le jetlag, booster la production de collagène (action anti-âge), soulager les migraines… Comment ça marche ? Une fois que l’air est inhalé par les voies respiratoires, l’O² est capté par l’hémoglobine, puis il irrigue l’ensemble des cellules via le système sanguin. Lorsque la pression est supérieure à la pression atmosphérique, il se diffuse aussi dans tous les liquides corporels (plasma, lymphe, liquide céphalorachidien…) et démultiplie les échanges cellulaires : à la fois stimulant et régénérant pour l’organisme.

Aujourd’hui, le caisson est disponible uniquement au centre O²Relax. Questionnaire de santé, durée et nombre de séances, contre-indications (asthme, maladies respiratoires, claustrophobie, épilepsie, grossesse, etc.)…: le protocole d’accueil et de prise en charge de la clientèle a été élaboré avec l’aide de médecins Hyperbare. Pour la formation, les grands principes de l’oxygénation hyperbare et les précautions d’utilisation (pas d’objet tranchant ou inflammable dans les poches, température de la pièce inférieure à 22 ou 23°C…) sont expliqués lors de l’installation du caisson, explique Mikaël Ermine.

Boulevard Saint-Michel, le prix de la séance oscille entre 49 € et 79 € selon sa durée (de 60 mn à 90 mn), les prestations (avec ou sans luminothérapie, avec ou sans tablette…) et les différents forfaits proposés. Pour obtenir un résultat probant, il est conseillé de démarrer par 5 séances, à raison d’une par jour (jamais plus), ou d’une tous les deux jours. La réservation et le paiement se font via internet afin d’optimiser la gestion du planning et de libérer le personnel qui peut ainsi consacrer son temps à la clientèle. « Nous sommes ouverts 7 jours sur 7 », détaille Stéphane Bochart.

Le modèle économique est encore en cours de rodage, mais le dirigeant envisage d’ores et déjà d’ouvrir d’autres centres dans la Capitale au cours des prochains mois. Conjointement, Mikaël Ermine a lancé depuis quelques mois la commercialisation du caisson Kino.B en France (système de location possible). Sa cible ? Les salles de sport, les spas, les centres dédiés au bien-être, les cliniques esthétiques, les aéroports, mais aussi les clubs de sport professionnels et les particuliers.

Anne Autret

1 commentaire »

  • Gauthier Jean-Jacques :

    On connait le rôle essentiel au niveau physiologique de l’oxygène, on connait le peu d’intérêt que l’on porte à notre ventilation (et donc à notre « apporteur » d’oxygène !) et on est conscient de l’environnement pollué dans lequel on évolue ; l’O2 hyperbare répond certainement à une vraie nécessité !
    Ce genre de dispositif dans l’univers santé bien-être présente donc un grand intérêt, à n’en pas douter.

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