Elle a la tête bien faite, la créatrice de Skinhaptics : DEA de Biochimie, Ecole Normale Supérieure Paris, mastère de marketing à l’ESSEC. Pas vraiment le profil du bonnet d’âne, Sandrine Dahan ! Après avoir développé pendant 10 ans des produits cosmétiques de luxe au sein d’entreprises internationales à différents postes (développement produits, formulation, communication scientifique…), la jeune femme lance aujourd’hui la marque Skinhaptics. Skin pour la peau, haptics pour la science du toucher (du grec «aptomai», «je touche»)…

Comme son nom l’indique, Skinhaptics fait cohabiter bien-être et cosmétologie dans deux produits pour le corps : une huile sèche et une huile de massage. Ces deux produits «sans» (paraben, phtalates, phénoxyethanol, gluten, huiles minérales, silicone, parfum de synthèse) ont été conçus pour respecter la peau des bébés – et a fortiori celle des adultes. Ils sont aussi hypoallergéniques et testés sous contrôle dermatologique… Bref : de la «safe cosmétique», label bio en moins. « Je souhaite développer de beaux produits naturels sans avoir les contraintes du label bio », précise Sandrine Dahan. L’huile de massage intègre une association d’huiles végétales de coton (aux vertus nourrissantes), de prune et de tournesol obtenues par pression à froid (20 e les 125 ml). Elle est enrichie en vitamine E et près de 80% des ingrédients sont bio. « J’adore créer des produits de A à Z, sélectionner les ingrédients en fonction de leurs propriétés et de leur qualité », explique-t-elle. Quant à l’huile sèche (32 e le flacon de 125 ml), également enrichie en vitamine E, elle marie des huiles de coton, de prune (au parfum subtil), de carthame et de tournesol.
Depuis septembre, Skinhaptics est partie à la conquête des pharmacies (distribution : Okeho). Mais étant donné son positionnement et ses formules, la marque a également toute sa place dans les spas et les instituts. C’est la conviction de sa créatrice, qui aimerait notamment décrocher son référencement dans les espaces offrant des ateliers de massage mamans/bébés et des soins pour les enfants. « La demande est forte, cela se fait de plus en plus », explique Sandrine Dahan, qui travaille déjà sur l’élargissement de la ligne.

Anne Autret