«Naturellement thalasso» : c’est le nouveau claim adopté par Thalassa Sea & Spa en 2014 afin de communiquer sur son cœur de métier, les bienfaits de l’eau de mer, et sur sa démarche en matière de développement durable. Alors que le numéro un de la thalasso en France fête cette année les 50 ans de son navire amiral de Quiberon (5*, visuels ci-dessus et du bas), l’heure est à la consolidation au sein de la marque du groupe Accor.

Consolidation de l’offre, tout d’abord : «nous avons réorganisé nos programmes phares en 2013 autour de trois types de séjour : les Parenthèses au-delà de six jours, les Escales pour les séjours de 1 à 4 jours, et Mes Envies de… pour offrir des packages de soins et d’activités physiques de 1 à 4 heures. Nous conservons cette segmentation en 2014 avec beaucoup de nouveautés dans nos programmes signature, propres à chaque centre, autour de l’anti-âge, de la régénération et du destress», explique Vincent Moskovtchenko, directeur marketing et distribution Thalassa Sea & Spa. Deux nouveautés sont également commercialisées dans l’ensemble des établissements en 2014 : L’Echappée Mer, un condensé de soins marins essentiels proposés sur 4 jours, et la cure Ma Thalasso de Saison, qui n’est pas sans rappeler les cures Harmonie de Saison initiées en 2012 par Carnac Resort Thalasso & Spa lors de son virage «vert»… Sa particularité ? Conçu pour apporter une réponse ciblée aux besoins de l’organisme selon la saison, le programme se déroule en deux sessions (de 4 et 6 jours), l’une à l’automne afin de renforcer ses défenses, et l’autre au printemps pour détoxifier l’organisme. A la fois cohérent et fidélisant.

Côté réseau, l’heure est également à la consolidation cette année. Après avoir clos la parenthèse du thermalisme il y a trois ans et cédé courant 2012 les centres de Port Camargue et des Sables d’Olonne, l’accent va être mis sur les 50 ans de Quiberon, donc, et sur la mise en place de référentiels dans l’ensemble des sites. «Depuis 2013, notre offre se structure en trois segments : luxe, premium et authentique. Partout, nous nous attachons à créer une continuité entre l’hébergement, la restauration et les soins thalasso (1). Selon la catégorie, nous apportons différents niveaux de services, bien sûr. Mais quel que soit l’endroit, nous souhaitons offrir à nos clients une même garantie en termes d’expertise et de qualité des soins avec les mêmes protocoles, les mêmes durées, la même formation des équipes…», affirme le responsable.

Aujourd’hui, Thalassa Sea & Spa fédère 14 sites, 8 en France et 6 à l’étranger (Agadir, Essaouira, visuel de gauche, Bahrein, Capovaticano en Calabre, Kalidria en Italie, Timi Ama en Sardaigne). La majorité des établissements français (Dinard, visuel ci-dessus, Le Touquet, Oléron, Fréjus, Hyères) figure dans la catégorie «authentique», à l’exception des sites de Quiberon, de Biarritz et du Golfe d’Ajaccio (luxe). En 2013, l’ensemble des centres a généré un chiffre d’affaires d’environ 70 millions d’euros (TTC), toutes activités comprises. Soit une hausse de 2% à 3% sur un marché français de la thalasso en léger repli.

Pas de quoi décourager le groupe Accor qui reprendra son développement externe début 2015, avec l’inauguration de la thalasso de Trouville et l’exploitation d’une neuvième destination dans l’Hexagone. Fermé depuis 1999, ce site était détenu précédemment par le groupe pharmaceutique Batteur, propriétaire de la thalasso de Deauville. Désormais contrôlé par le groupe Cofinance, il fait l’objet d’une rénovation totale sous la houlette de l’architecte Jean-Philippe Nuel. L’établissement abritera une thalasso d’une capacité de 180 curistes/jour et sera adossé à un hôtel M Gallery, rejoignant ainsi la catégorie premium de la marque Thalassa Sea & Spa.

Anne Autret

(1)  La catégorie luxe est adossée à la marque hôtelière Sofitel, la catégorie Premium aux marques M Gallery et Pullmann, et la catégorie Authentique aux marques Novotel et Ibis.